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Collection Contes et Fables |
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De
multiples métiers sont associés à la mode. Dans l'Encyclopédie ou
Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de
Diderot et d'Alembert, la partie consacrée aux 'Arts de l’habillement’
répertorie de nombreuses professions liées à la mode et à la
toilette : le boutonnier en métal, passementier, faiseur de
moules ; le brodeur ; le chapelier ; la
couturière ; le découpeur et gaufreur d'étoffes ; la faiseuse
de dentelle et façon du point ; l'éventailliste ; la
lingère ; la marchande de mode ; le perruquier, le barbier,
le baigneur-étuviste ; le plumassier-panachier ; le tailleur
d’habits et de corps. Les parties consacrées aux arts des textiles et
de la soie sont aussi très intéressantes bien que montrant surtout des
métiers (machines). A cela s'ajoutent d'autres professions, comme la
ganterie etc.
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LA MARCHANDE DE
MODES. Gravure du XVIIIe siècle provenant du Dictionnaire
raisonné des sciences, des arts et des métiers de l'Encyclopédie
Diderot et d'Alembert, de la partie consacrée aux 'Arts de
l’habillement’. Le titre est Marchande de Modes, avec une
très belle gravure montrant une boutique de marchandes de modes, avec
en dessous un patron. Elle fait 40,2 x 25,7 cm et a une pliure. Cette
estampe est bien du 18 ème siècle comme le prouve le papier avec son
filigrane en forme de grappe de raisin.
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LA MARCHANDE DE MODES. La
Marchande de Modes, Comédie en un acte de la comtesse de Genlis
(Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin, par son mariage comtesse
de Genlis : 1746-1830), provenant de Théâtre à l'usage des jeunes
personnes, tome quatrième, Paris, M. Lambert & F. J. Baudouin,
1780 (avec approbation & privilège du Roi). Il contient : La
Rosière de Salency, comédie en deux actes ; La Marchande de
modes, comédie en un acte ; La Lingère, comédie en deux
actes ; Le Libraire, comédie en un acte ; Le Vrai sage,
comédie en deux actes ; Le Portrait ou les Rivaux généreux,
comédie en trois actes. Reliure plein cuir. Dos orné à cinq nerfs.
Queue du dos abîmée avec deux petits trous de vers. Plats légèrement
usés. Intérieur en bon état mais pages un peu jaunies.Dimensions : 16,8
x 10 cm.
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LA
MARCHANDE DE MODES. Mercier, Louis-Sébastien, Tableau de
Paris, Nouvelle édition, Corrigée et augmentée tome III, Amsterdam,
1783. Le chapitre DXXXVI est consacré aux 'Marchandes de modes'.
D'autres chapitres sont intéressants comme ceux intitulés : 'Bureaux
d'Esprit' (ch. DXXXII), 'Toilette' (ch. CCCCXCVIII) , 'Roué'
(ch.CCCCLXII) , 'Attitude des Parisiennes' (ch. CCCCIX) , 'Les petits
Soupers' (ch. CCCLXXII) 'Promenades publiques' (ch. CCCCXVIII) ,
'Hauteur des panaches' (ch. CCCCXIX) , 'L'air de Cour' (ch. CCCCXLIV) ,
'Trottoirs' (ch. CCCCXXXVIII) , 'Jardin du Palais Royal' (ch.
CCCCLXXXVII), 'Boutiques de Perruquiers' (ch. CCCCXCI) …Dimensions :
19,5 x 11,5 cm.
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« MARCHANDE DE MODE Allant en Ville
porter des Marchandises Chez nos Élégantes du Jour. Avec Privilège du
Roi. » Gravure de Guyot (sans doute Laurent Guyot : 1756 –
après 1806) d'après Watteau (sans doute François Louis Joseph Watteau
:1758-1823). Dimensions du papier : 23 x 15,6 cm. Le papier
est épais mais le filigrane semble bien indiquer qu'il s'agit d'une
estampe d'époque XVIIIe. |
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LE
TAILLEUR D'HABITS. |
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LE
TAILLEUR. |
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LES PETITES
COUTURIERES. Gravure provenant sans doute d'un livre in
8° gravée par De Launay le jeune d'après Borel avec pour titre : 'Les
Petites Couturières'.
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LE GANTIER.
Planche 1 de la partie consacrée à la ‘Ganterie’ de l'Encyclopédie
ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de
Diderot et d'Alembert. Dimensions : 30 x 21 cm avec les marges et 23 x
16 cm sans. Estampe du XVIIIe siècle. Titre : « Ganterie,
Etavillon et détails de Gants d’Hommes. » Signature :
« Benard Direxit ». Chiffre 15. La première édition du
premier volume de l’Encyclopédie date de 1751 et se poursuit
jusqu’en 1772. La Bibliothèque nationale a un exemplaire en 10 volumes
de cette période qui est un in-folio de 32x21 cm,
c'est-à-dire des dimensions des gravures que je propose (30x21 cm étant
celle du papier alors que la reliure doit faire 32x21 cm). Evidemment
cela ne veut pas dire qu’il s’agit de la toute première édition qui est
un in-folio. De plus, d’après http://www.lib.uchicago.edu/
« Bien que l'Encyclopédie, dès le départ, ait été conçue
comme travail de référence illustré, le premier volume du Recueil
de planches sur les sciences, les arts libéraux et les arts mécanique
avec leur explication a paru seulement en 1762, soit onze ans
après la publication du premier volume de texte. » Le papier
est bien du XVIIIe siècle. Il existe plusieurs éditions de l’Encyclopédie
du XVIIIe siècle dans différents formats : in-folio, in-4,
in-8 et même in-12.
Certaines sont des rééditions, d'autres des adaptations ou même des
éditions contrefaites. Très tôt, certaines planches ont été vendues à
part les livres et il est donc difficile de dire à quelle catégorie
elles appartiennent. Par contre, on peut dater le papier. Voici la
définition de la ganterie que donne l’Encyclopédie :
« sous le nom de ganterie, l'on entend l'art de
fabriquer toute sorte de gants, espèce de vêtement de main destiné
principalement à la défendre du froid pendant l'hiver, & du hâle
pendant l'été. » Quant à l’« Etavillon » et les dessins
de la planche voici l’explication toujours de l’Encyclopédie :
« De la manière de faire les gants. Les gants sont
composés chacun de quatre sortes de pièces principales: la première est
l'étavillon, (on appelle ainsi toute espèce de peau taillée ou non
taillée, disposée pour faire un gant); la deuxième, qui est le pouce,
est un petit morceau de peau préparé pour faire le pouce; la troisième,
sont les fourchettes; ce sont aussi des petits morceaux de peaux à deux
branches qui se placent entre les doigts pour leur donner l'agilité
nécessaire; la quatrième, sont les carreaux. Ce sont de très petits
morceaux de peau plutôt losanges que quarrés, qui se placent dans les
angles intérieurs des fourchettes pour les empêcher de se déchirer,
& en même temps contribuer avec elles à l'agilité des doigts.
L'étavillon ainsi préparé, un autre ouvrier entaille les doigts, comme
on peut le voir en ABCD, fig. 1. leur donne leur longueur,
les rafile, fait les arrières fentes EFG, enlevure H,
taille le pouce, fig. 2. les pièces de derrière, fig. 4… »
« La fig. 1. Pl. I. représente un étavillon de gant
simple, dont le côté I fait le dehors de la main, & le
côté K le dedans; ABCD représentent les doigts, A
est l'index, BB le medius & son correspondant, CC
l'annulaire & son correspondant; EFG, sont les arrières
fentes, & H l'enlevure. La fig. 2. représente
le morceau de peau disposé pour faire le pouce; A est le haut
du pouce, & B le côté qui se coud sur l'enlevure. La fig.
3. représente l'enlevure ou la pièce qui sort de l'enlevure A
de l'étavillon (fig. 1.) ce petit morceau s'envoie à la
couturière pour en tailler les quarreaux. La fig. 4.
représente un morceau de peau en deux pièces A & B,
dont on se sert quelquefois pour doubler le haut du gant I
& K, fig. 1. La partie supérieure de la gravure montre
des ouvriers dans leur atelier. »
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LE GANTIER.
Planche 2 de la partie consacrée à la ‘Ganterie’ de l'Encyclopédie
ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de
Diderot et d'Alembert. Dimensions : 30 x 21 cm avec les marges et 23 x
16 cm sans. Estampe du XVIIIe siècle. Titre : « Gantier,
Gants et mitaines d’Hommes. » Signature : « Benard
Direxit ». Voici ce que l’on peut lire dans l’Encyclopédie
concernant les gants et les mitaines : « Les gants se divisent en
deux sortes: les uns qu'on appelle gants proprement dits,
& les autres mitaines; les premiers sont aussi de deux
espèces: les uns pour hommes sont les plus courts, & enveloppent
les quatre doigts de la main & le pouce, chacun séparément, le
métacarpe ou la paume & le carpe ou le poignet jusqu'au - dessus
seulement; les autres pour femmes sont les plus longs, étant accoutumés
à avoir les bras découverts; ils enveloppent comme les précédents non
seulement les quatre doigts de la main & le pouce chacun
séparément, quelquefois ouverts, & quelquefois fermés, le métacarpe
& le carpe, mais même aussi l'avant-bras en entier jusqu'au coude.
Les mitaines sont aussi des espèces de gants faits comme les
précédents, mais dont les quatre doigts de la main sont ensemble &
le pouce séparément; il en est de fermées & d'ouvertes; les unes
servent aux paysans pour les garantir des piqures d'épines lorsqu'ils
les coupent, & aux enfants pour leur tenir les mains plus
chaudement, & les autres servent à presque toutes les femmes,
lorsqu'elles vont en ville, en visite, ou en cérémonie, plus souvent
par coutume que par besoin. » Sur cette planche il y a différentes
sortes de gants : « Les gants retroussés ou à l'anglaise, fig.
12. & 13. sont ceux dont le haut A, étant en effet
retroussé, l'envers qui devient l'endroit, est de même couleur & de
même façon que le reste du gant. » « Les gants brodés, fig.
13. sont des gants dont le dessus de la main, vers la jonction des
doigts, le pourtour de l'enlevure du pouce B, les bords du
haut A, & presque toutes les coutures sont brodées en
fil, soie, or ou argent, selon le goût & la distinction de ceux qui
les portent, & les cérémonies où ils sont d'usage. » Quant à
la description de la gravure la voici : « La fig. 5.
représente la fourchette qui se place entre l'index & le médius,
dont les bouts sont à pointe; la fig. 6. celle qui se place
entre le médius & l'annulaire; & la fig. 7. celle qui
se place entre l'annulaire & l'auriculaire. La fig. 8.
représente le quarreau qui se place dans l'angle de la première
fourchette; la fig. 9. celui qui se place dans l'angle de la
seconde; la fig. 10. celui qui se place dans l'angle de la
troisième. La fig. 11. représente un gant simple fait. La fig.
12. représente un gant à l'anglaise ou retrousse, fait; A
est la retroussure. La fig. 13. représente un gant à
l'anglaise, brodé; A A, &c. sont les broderies. La fig.
14. représente un étavillon de mitaine fermée; A est le
dehors de la main; B le dedans; C l'enlevure. La fig.
15. représente un petit morceau de peau disposé pour faire le
pouce; A est le haut du pouce; & B le côté qui
se coud sur l'enlevure. La fig. 16. représente un morceau de
peau en deux pièces A & B, fait pour doubler le
haut de la mitaine A & B, fig. 14. La fig.
17. représente la mitaine faite. »
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LE GANTIER.
Planche 3 de la partie consacrée à la ‘Ganterie’ de l'Encyclopédie
ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de
Diderot et d'Alembert. Dimensions : 30 x 21 cm avec les marges et 23 x
16 cm sans. Estampe du XVIIIe siècle. Titre : « Gantier,
Etavillons et Développements. » Signature :
« Benard Direxit ». Chiffre 16. Voici la description de cette
planche telle qu’on peut la lire dans l’Encyclopédie :
« La fig. 18. représente un étavillon de gant de
fauconnier, dont le côté I fait le dehors de la main, &
le côté K le dedans. ABCD représentent les doigts, A
l'index, B B le médius, C C l'annulaire, & D
D l'auriculaire; E F G sont les arrières fentes; & H
l'enlevure. La fig. 19. représente la peau disposée pour
faire le pouce; A est le haut du pouce; & B le
côté qui se coud sur l'enlevure. La fig. 20. représente la
fourchette qui se place entre l'index & le médius, dont les bouts
sont à pointe; la fig. 21. celle qui se place entre le médius
& l'annulaire; & la fig. 22. celle qui se place entre
l'annulaire & l'auriculaire. La fig. 23. représente le
quarreau qui se place dans l'angle de la première fourchette; la fig.
24. celui [p. 795] qui se place dans l'angle de la deuxième
fourchette; & la fig. 25. celui qui se place dans l'angle
de la dernière fourchette. Les fig. 26. & 27.
représentent les deux pièces destinées à doubler le haut du gant. La fig.
28. représente un gant de fauconnier fait. La fig. 29.
représente un étavillon de gant de femme à doigts ouverts, dont le côté
I fait le dehors de la main, & le
côté K le dedans. ABCD en sont les doigts; A
les deux côtés de l'index; B B les deux côtés du médius; CC
les deux côtés de l'annulaire; & D D les deux côtés de
l'auriculaire; E F & G en sont les arrières
fentes, & H l'enlevure. »
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LE GANTIER.
Planche 5 de la partie consacrée à la ‘Ganterie’ de l'Encyclopédie
ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de
Diderot et d'Alembert. Dimensions : 30 x 21 cm avec les marges et 23 x
16 cm sans. Estampe du XVIIIe siècle. Titre : « Gantier,
Outils. » Signature : « Benard Direxit ».
Chiffre 17. Gravure avec quelques rousseurs. Voici ce que l’on peut
lire dans l’Encyclopédie concernant cette planche :
« Avant que de tailler les gants, il faut d'abord en préparer les
peaux; pour cet effet on commence par les parer & en supprimer le
pelun; si elles sont trop épaisses, ou plus d'un côté que de l'autre,
il faut les effleurer, c'est - à - dire en ôter la fleur; ce qui se
fait en levant d'abord du côté de la tête une lisière de cette fleur,
qu'on appelle aussi canepin, & avec l'ongle on enlève
cette petite peau peu-à-peu ; ce qui les rend alors beaucoup plus
maniables & plus faciles à s'étendre. Ceci fait, après les avoir
bien brossées & nettoyées, on les humecte très - légèrement du côté
de la fleur avec une éponge imbibée dans de l'eau fraîche, & on les
applique les unes sur les autres, chair sur chair, & fleur sur
fleur; on les met ensuite en paquet jusqu'à ce qu'elles aient pris une
humidité bien égale, & on les tire ensuite l'une après l'autre sur
un palisson, figure 12. Planche V. en longueur, en largeur,
& en tout sens; les maniant ainsi tant qu'elles peuvent s'étendre;
ensuite on les dépèce, & on les coupe pour en faire des étavillons,
pouces, fourchettes, &c. Lorsque l'on veut faire un
gant. ii faut préparer d'abord ses étavillons, ce qu'on appelle étavillonner;
si la peau en est encore trop forte & trop épaisse, on l'amincit en
la dolant; ce qui se fait en cette manière. On applique l'étavillon sur
une table; on pose ensuite sur une de ses extrémités le marbre à doler,
figure 5. Planche V. en sorte que son
autre extrémité retourne par - dessus, que l'on tient de la main gauche
bien étendue sur le marbre en appuyant dessus; on le dole, c'est - à -
dire, on l'amincit, & on ôte en même tems toutes les inégalités
avec le doloir ou couteau à doler, figure 6. Planche V. qu'on
a eu grand soin auparavant d'aiguiser avec une petite pierre, &
ensuite d'ôter le morfil avec l'épluchoir, figure première,
Planche V. qui n'est autre chose qu'un mauvais couteau; l'on tient
pour doler le couteau sur son plat de la main droite, en le faisant
aller & venir successivement, jusqu'à ce qu'étant bien dolé
partout, la peau en soit égale. Ceci fait, un ouvrier l'étend & le
tire sur le palisson, figure 12. Planche V. ou sur la table
fortement & à plusieurs reprises sur tous sens pour l'allonger,
comme on a fait les peaux, plus ou moins, selon ses différentes
épaisseurs, & toujours pour l'égaliser; ensuite il l'épluche &
le déborde, c'est - à - dire, en tire les bords & les égalise avec
l'épluchoir, figure première, Planche V. le plie en deux pour
en faire le dessus & le dessous du gant, taille les deux côtés
ensemble & les bouts selon la largeur & la forme convenables;
ensuite le met en presse sous un marbre de pierre ou de bois à cet
effet, figure 7. & 8. Planche V. jusqu'à ce qu'un autre
ouvrier le reprenne pour le tailler, & on en recommence ensuite un
autre de la même manière. » Voici la description de cette planche telle
qu’on peut la lire dans l’Encyclopédie : « La fig.
1. Pl. V. représente un épluchoir, couteau fait pour servir à
éplucher, déborder, &c. les étavillons; A en
est la la ne, & B le manche. La fig. 2.
représente une paire de ciseaux faite pour tailler les gants; A A
en sont les taillans, B la charnière, & C C les
anneaux. La fig. 3. représente une paire de forts ciseaux,
faite pour couper ou dépecer les peaux; A A en sont les
taillans; B la charnière; & CC les boucles. La fig.
4. représente une paire de forces faites pour dépecer les peaux,
espèce de ciseaux à deux tranchants A A, & à ressort en B.
que l'on prend à pleine main en C pour s'en servir. La fig.
5. représente un marbre à doler, d'environ un pied quarré, poli
sur sa surface, sur laquelle on appuie les étavillons pour les doler.
La fig. 6. représente un doloir ou couteau à doler, composé
d'un fer A, très - large & très - taillant en B,
emmanché en C, fait pour doler les étavillons. La fig. 7.
représente une presse, pièce de bois simple d'environ deux pieds de
long, faite pour mettre en presse les étavillons. La fig. 8.
représente une autre presse de marbre d'environ un pied quarré, avec
boucle au milieu en A, faite aussi pour mettre en presse les
étavillons. La fig. 9. représente deux renformoirs d'environ
quinze à dix - huit pouces de longueur chacun, espèce de fuseaux de
bois de noyer ou de frêne, faits pour renformer les gants, c'est - à -
dire les étendre. La fig. 10. représente une demoiselle,
morceau de bois aussi de noyer ou de frêne, en forme de cône, d'environ
un pied de hauteur, subdivisé de plusieurs espèces de boucles A A,
&c. posées les unes sur les autres, dont le diamètre diminue à
proportion qu'elles se lèvent, appuyées toutes sur un plateau B;
cet instrument sert avec les renformoirs, fig. 9. à renformer
les gants. La fig. 11. représente une petite demoiselle,
faite pour servir à renfermer les gants d'enfant. La fig. 12.
représente un palisson, fait pour étendre & allonger les peaux,
composé d'un fer A, arrondi sur sa partie circulaire, arrêté
à l'extrémité d'une plate - forme B, antée par l'autre sur
une forte pièce de bois C, servant de pied, & retenue de
part & d'autre par des arc - boutants D D; on se sert de
cet instrument étant assis sur une chaise ou tabouret, ayant les pieds
appuyés sur la machine, & faisant aller & venir sur le fer A,
avec ses deux mains, les peaux que l'on étend. Article de M.
Lucotte. »
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LES COIFFEURS ET
PERRUQUIERS - BARBIERS (- BAIGNEURS -
ETUVISTES). Robert, Estienne (1723-1794), Causes
amusantes et connues, tomes I et II, Berlin (i.e. Paris),
1769 et 1770. Première édition complète en deux volumes in-12 d’à peu
près 16 x 10 cm.
Le tome I est particulièrement intéressant pour la gravure en pleine
page illustrant la page 66 et qui représente une chambre à coucher avec
une marotte porte-coiffe, c'est-à-dire un objet sur lequel on pose sa
perruque ou son chapeau. A partir de la page 367 à la page 390 est
relaté un différent entre des coiffeurs et des barbiers-perruquiers,
les premiers se plaignant que les seconds veulent leur prendre leur
place : « Nous sommes par essence des Coiffeurs des Dames,
& des fonctions pareilles ont dû nous assurer de la protection,
mais cette protection a fait des envieux ; tel est l’ordre des
choses. Les Maîtres Barbiers-Perruquiers sont accourus avec des têtes
de bois à la main ; ils ont eu l’indiscrétion de prétendre
que c’était à eux de coiffer celles des Dames. […] Le Coiffeur d’une
femme est en quelque sorte le premier Officier de la toilette ; il
la trouve sortant des bras du repos, les yeux encore à demi-fermés,
& leur vivacité, comme enchaînée par les impressions d’un sommeil,
qui est à peine évanoui. C’est dans les mains de cet Artiste, c’est au
milieu des influences de son Art, que la rose s’épanouit en quelque
sorte, & se revêt de son éclat le plus beau ». La plainte
« POUR les Coëffeurs des Dames de Paris. » est assez amusante
car elle met en valeur le métier de coiffeur en le décrivant comme un
art libéral et dénigre celui de perruquier. On apprend ainsi beaucoup
de choses sur ces deux métiers et combien ceux-ci étaient considérés à
l’époque, les premiers n’hésitant pas à se comparer à des artistes.
Page 376, un passage fait référence à la coquetterie exagérée des
« Petits-Maîtres » dont les coiffeurs concèdent la tête aux
perruquiers afin de ralentir l’élégance affectée de ces raffinés. Page
379, on remarque que le métier de Perruquier comprend aussi celui de
barbier, baigneur et étuviste. Nous apprenons qu’à Paris en 1769, il y
a près de 1200 coiffeurs (p.388) sans compter les perruquiers. Dans le
tome II, pp.338-358, il est question de perruquiers-barbiers qui jaloux
du succès d’un de leurs confrères, lui volent tous ses effets. Outre la
gravure non signée qui dépeint la scène, l’intérêt est aussi dans le
texte où on apprend de nombreuses choses sur ce métier avec par exemple
un recensement des effets d’un perruquier-barbier : perruques,
cheveux, rasoirs, plats à barbe, savonnettes, têtes, boites, essences,
poudres, boites à poudre, peignes, étuis, boîtes à perruques …
Reliures d’époque en cuir usées. Dos à cinq nerfs avec une pièce de
titre en maroquin rouge et fers chardons. Tome I avec la coiffe
supérieure et les mors endommagés. La tranche de queue du tome II est
abîmée. Les plats sont fatigués et tachés et les coins rognés. Mais la
reliure est solide. Il manque une feuille de garde au tome I mais les
deux volumes sont complets avec toutes les gravures (huit en pleine
page), les vignettes et les culs-de-lampe. Quelques pages sont un peu
cornées et avec quelques taches. Le tome I a quelques petites
déchirures ne gênant pas le texte. La page 108 du tome I a une
déchirure mais le texte reste lisible. Ensemble correct. Ex-libris
écrit à la main la plume à l’époque sur chaque les deux pages de titre.
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LE PERRUQUIER
BARBIER. Gravure du XVIIIe siècle découpée de la planche I de
la partie consacrée aux 'Arts de l’habillement’de l'Encyclopédie ou
Dictionnaire raisonné des sciences, des
arts et des métiers de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert,
représentant l'intérieur d'un perruquier barbier. Dimensions : 13,4 x
20,9 cm. Voici la description de la planche (partie haute présente ici)
que l’on trouve dans l’Encyclopédie : «Le haut de cette
Planche représente un atelier ou boutique de perruquier où plusieurs
garçons sont occupés à divers ouvrages de cet art; un en a, à
faire la barbe; un en b, à accommoder une perruque; une femme
en c, à tresser; deux ouvriers en d, à monter des
perruques; un autre en e, à faire chauffer les fers à friser,
tandis qu'un particulier en f ôte la poudre de dessus son
visage.»
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LES
BOUTIQUES DES PERRUQUIERS. Mercier, Louis-Sébastien, Tableau
de Paris, Nouvelle édition, Corrigée et augmentée tome III,
Amsterdam, 1783. Le chapitre CCCCXCI est consacré aux 'Boutiques de
Perruquiers'.
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LES APPARTEMENTS DE BAINS. Gravure
du XVIIIe siècle, de 32 x 23,2 cm, Perruquier Baigneur Etuviste,
Appartement de Bains. 37 Benard direxit. Pl. 9, avec un plan et
des coupes transversales. Cette gravure provient de l'Encyclopédie
ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers
de Diderot et d'Alembert. Il s'agit là d'un exemple montrant que les
perruquiers du 18ème siècle sont aussi très souvent des
baigneurs-étuvistes. Cette estampe fait 23,2 x 32 cm. Il s'agit d'une
gravure sous la direction de Robert Benard (1734 - ?), avec un plan
d’appartements de bains et des coupes transversales. On y distingue 2
baignoires, 2 éviers avec robinets, une chambre avec 2 lits, des
toilettes et des petites pièces. Voici la description de la planche que
l’on trouve dans l'Encyclopédie : « PLANCHE IX. Appartement
de bains particuliers. Fig. 1. 2. & 3. Plan des
bains; la fig. 1. est la coupe sur la ligne A B du plan,
& la 2. la coupe sur la ligne C D du même plan. E, escalier. F,
antichambre. G, petite lingerie. H, chambre en niches. I I, les lits en
niches. K K, &c. garde-robe. L, chambre des bains. M M,
baignoires en niches. N, réservoir d'eau froide. O O, passages au -
dessus des - quels sont d'autres réservoirs. P, étuve. Q Q, fourneaux.
R R, chaudières. S S, cheminées des fourneaux. T T, portes des
fourneaux. »
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LA
LINGÈRE. La Lingère, Comédie en deux actes de la
comtesse de Genlis (1746-1830), provenant de Théâtre à l'usage des
jeunes personnes, tome quatrième, Paris, M. Lambert & F. J.
Baudouin, 1780.
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LE TEINTURIER.
Dancourt, Florent Carton (1661-1725), Les Œuvres de Monsieur
Dancourt, Tome VIII, Paris, Pierre Ribou, 1714. La pièce qui nous
intéresse ici est Le Vert galant car elle met en scène un
teinturier. Il apprend qu’un de ses amis veut le tromper avec sa femme.
Pour se venger il lui propose de ne pas aller chez le baigneur prendre
un bain mais de le faire dans une de ses cuves. Le galant se retrouve
entièrement teint en vert ! De ce fait, on y apprend qu’il y avait à
cette époque des baigneurs-étuvistes qui sont souvent des perruquiers
et des barbiers. Il s’agit de l’année de la première édition de cette
pièce incluse dans Les Œuvres de Monsieur Dancourt, Tome
VIII, Paris, Pierre Ribou, 1714. Cet éditeur publie plusieurs éditions
des Œuvres de Monsieur Dancourt auxquelles il ajoute au fur
et à mesure les nouveaux textres de l’auteur qu’il publie et agrémente
de gravures. Celles de 1713 et 1714 de ce tome sont des éditions
originales rassemblées ici. Ce tome VIII a appartenu à une personne
s’appelant « Dehouliere » qui a écrit son nom en ex-libris
sur la page de titre avec une encre qui s’est inscrite aussi sur le
frontispice. Celui-ci est particulièrement intéressant car il
représente un théâtre du début du XVIIIe siècle, avec sa scène, son
décor, ses comédiens, ses musiciens et ses spectateurs dont peu
regardent vers les acteurs. Ce livre fait 16 x 9 cm. Il est dans sa une
reliure d’époque, solide mais usée. L’intérieur est en bon état et
assez frais. Il contient aussi Céphale et Procris (comédie), Sancho
Panca gouverneur (comédie), L’Impromptu de Suresne (comédie-ballet),
Les Festes du cours (comédie), Les
Festes nocturnes du cours (comédie). La pièce qui nous intéresse
ici est Le Vert galant car elle met en scène un teinturier.
Il est à noter que M. Dancourt a écrit plusieurs pièces traitant de la
mode de son temps : Les Bourgeoises à la mode, Le
Chevalier à la mode, L’Eté des coquettes.
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TEINTURIER. Gravure du XVIIIe siècle
provenant du Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des
métiers de l'Encyclopédie Diderot et d'Alembert. Le titre est
'Teinturier, Atelier et Outils.' Planche 4 élaborée sous la direction
de Robert Benard (1734 - ?).
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TEINTURE DES GOBELINS. Gravure du
XVIIIe siècle provenant du Dictionnaire raisonné des sciences, des arts
et des métiers de l'Encyclopédie Diderot et d'Alembert. Le titre est
'Teinture des Gobelins, Service du Tour et Lavage de Rivière. 68.'
Planche 7 élaborée sous la direction de Robert Benard (1734 - ?).
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TEINTURE DES GOBELINS. Gravure du
XVIIIe siècle provenant du Dictionnaire raisonné des sciences, des arts
et des métiers de l'Encyclopédie Diderot et d'Alembert. Le titre est
'Teinture des Gobelins, Service du Couchoir et le Séchoir.' Planche 8
élaborée sous la direction de Robert Benard (1734 - ?).
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TEINTURE DES GOBELINS. Gravure du
XVIIIe siècle provenant du Dictionnaire raisonné des sciences, des arts
et des métiers de l'Encyclopédie Diderot et d'Alembert. Le titre est
'Teinture des Gobelins, Intérieur de l'Atelier de Teinture des Laines
et Soies.' Planche 9 élaborée sous la direction de Robert Benard (1734
- ?).
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LES BADESTAMIERS. Ce sont
des bonnetiers. Mais au lieu de vendre ou fabriquer, comme ces
derniers, des chapeaux ou autres bonnets, ils produisent des bas en
‘estame’ (étamine ?) ou grosse laine. Dans cette planche 1 tirée de L'Encyclopédie
de Diderot & d'Alembert et datant du XVIIIe siècle, un atelier de
badestamiers est représentée : Bonnetier de la foule.
L’ensemble fait 39,3 x 26 cm. Cette gravure est signée du dessinateur
Goussier et du graveur Defehre. Pour réaliser les planches de l’Encyclopédie,
Diderot a employé un grand nombre de dessinateurs et graveurs, comme
Louis-Jacques Goussier ( 1722-1799) qui y collabore dès le début. Il
est le seul dessinateur à rédiger des articles et à être cité dans le
Discours préliminaire de d’Alembert publié dans le premier volume.
Diderot l’aurait dépeint sous les traits de « Gousse » dans
Jacques le Fataliste. L’Encyclopédie d'Alembert et
Diderot a été créée au XVIIIe siècle, sous le règne de Louis XV jusqu'à
l'avènement de Louis XVI. Cette planche se compose de deux parties.
Celle du dessus présente l'intérieur d'une fabrique de bas en mettant
côte à côte le lieu nommé la foulerie et deux autres
opérations que l'on pratique plus ordinairement dans un lieu séparé.
Fig. 1. Ouvrier occupé à fouler. Fig. 2. Hotte de la cheminée qui
recouvre le fourneau, la chaudière & le réservoir de l'eau froide.
L'eau de la chaudière est portée par un tuyau en vis-à-vis des
fouloirs. Fig. 3. Différentes formes, les unes vides, les autres
garnies & suspendues au plancher. Fig. 4. Ouvrier qui drape (carde)
un bonnet, c'est-à-dire qu'il en tire la laine avec les chardons. Fig.
5. Ouvrier qui tond une pièce d'ouvrage. Ces deux derniers ouvriers
doivent être placés en face de l'établi qui est près d'eux. Le bas de
la planche présente des plans de « la fouloire ». Fig. 1.
Elévation géométrale de la fouloire de bois, & du bâti qui la
supporte. La fouloire ne pose point sur son support. Fig. 2. Plan de la
fouloire. On a supprimé la planche qui recouvre une partie du derrière
de la fouloire pour en laisser voir tout le fond. Fig. F. Place creusée
pour recevoir le râtelier. Fig. 3. Elévation latérale de la fouloire
& du bâti qui la supporte. Fig. 3. n. 2. Coupe transversale de la
fouloire par le milieu du râtelier. Il est à noter que le filigrane du
papier représente un blason couronné avec une grappe de raisin en son
centre.
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LE TISSEUR. Planche XI 'Le Métier du
Tisseur vu de face' gravée par Jacques-Philippe Le Bas (1707-1783)
de Le Spectacle de la Nature, ou
entretiens sur les particularités
de l'Histoire naturelle, Qui ont paru les plus propres à rendre les
Jeunes-Gens curieux, & à leur former l'esprit. Tome sixième,
contenant ce qui regarde l'Homme en Société. Nouvelle Édition,
Paris, 1747. A partir de la page 439 jusqu'à la fin (p. 601) nous
avons les chapitres suivants : Entretien XI. L'habit de l'Homme,
contenant la matière & les principales façons des différentes
étoffes, draps, serges, étamines, velours, &c. Entretien XII.
La Taille des habits, La couture, les meubles, &c. Entretien
XIII. Les Pelleteries & les apprêts des cuirs. Entretien XIV.
Les Teintures. Vocabulaire des termes les plus usités dans les
Manufactures, où l'on a suivi l'ordre des opérations pour mettre
plus de liaison dans les idées. Les termes & les principales
opérations de la Rubanerie , pour disposer le Lecteur a concevoir
des ouvrages plus figurés. Supplément pour le travail de la
Haute-lisse, contenant ce qui regarde les tapis veloutés, ou tapis
de Turquie. Tout cela est illustré de gravures détaillant les
métiers.
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LA RUBANERIE. Le Spectacle de la Nature,
ou entretiens sur les particularités de l'Histoire naturelle, Qui
ont paru les plus propres à rendre les Jeunes-Gens curieux, & à
leur former l'esprit. Tome sixième, contenant ce qui regarde l'Homme
en Société. Nouvelle Édition, Paris, 1747. A partir de la page
439
jusqu'à la fin (p. 601) nous avons les chapitres suivants :
Entretien XI. L'habit de l'Homme, contenant la matière & les
principales façons des différentes étoffes, draps, serges,
étamines, velours, &c. Entretien XII. La Taille des habits, La
couture, les meubles, &c. Entretien XIII. Les Pelleteries &
les apprêts des cuirs. Entretien XIV. Les Teintures. Vocabulaire des
termes les plus usités dans les Manufactures, où l'on a suivi
l'ordre des opérations pour mettre plus de liaison dans les idées.
Les termes & les principales opérations de la Rubanerie , pour
disposer le Lecteur a concevoir des ouvrages plus figurés.
Supplément pour le travail de la Haute-lisse, contenant ce qui
regarde les tapis veloutés, ou tapis de Turquie. Tout cela est
illustré de gravures détaillant les métiers.
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METIER
A FAIRE DES BAS. Planche tirée de L'Encyclopédie
de Diderot & d'Alembert et datant du XVIIIe siècle.
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SOIERIE. Soierie, Elévation perspective d'un grand dévidage
placé au dessus des Moulins représenté cy devant.Planche tirée
de L'Encyclopédie de Diderot & d'Alembert et datant du
XVIIIe siècle.
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LE PARFUMEUR. Parfumeur, Atelier des Presses, différentes
Opérations, Moules et Ustensiles. Benard direxit.
Dimensions : 32 x 47 cm. Planche de l'Encyclopédie ou
Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de
Diderot et d'Alembert. Edition du XVIIIe siècle. Pliures.
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LE
CHAUSSEUR. Petite gravure (in 8°) du XVIIIe siècle
provenant sans doute d'un livre |
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CORDONNIER ET BOTTIER. Gravure du
XVIIIe siècle provenant du Dictionnaire raisonné des sciences, des
arts et des métiers
de l'Encyclopédie Diderot et d'Alembert. Le titre est 'Cordonnier
et Bottier. 6'.
Planche 1 élaborée sous la direction de Robert Benard (1734 - ?).
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LE CIREUR DE
CHAUSSURES. Cette gravure d'époque Directoire a pour titre Les
Décroteurs en Boutique. On distingue derrière la vitre l'enseigne
du lieu : « Ici on décrotte à la cire luisante » ; sans doute
un signe de modernité puisqu'on ne distingue comme clients de cet
endroit que des incroyables et des merveilleuses ici caricaturés. Les
différentes étapes du cirage sont ici représentées avec le brossage, la
préparation de la cire avec de l'oeuf et son badigeonnage au pinceau
sur les chaussures. Avoir des chaussures cirées est une nécessité pour
qui a un rendez-vous avec une dame ; comme on le remarque sur la
gravure où le premier incroyable lit un message sans doute galant ; le
second parle avec une jeune femme ; et le troisième part avec une
autre.
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LE
CIREUR DE CHAUSSURES. Mercier, Louis-Sébastien, Tableau de
Paris, Nouvelle édition, Corrigée et augmentée tome III, Amsterdam,
1783. Le chapitre CCCCLV est consacré aux 'Décrotteurs' qui est le nom
employé au XVIIIe siècle pour les cireurs de chaussures.
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CEINTURONNIER. Gravure du XVIIIe
siècle provenant du Dictionnaire raisonné des sciences, des
arts et des métiers
de l'Encyclopédie Diderot et d'Alembert. Le titre est
'Ceinturonnier'. Planche 1 élaborée sous la direction de
Robert Benard (1734 - ?).
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PELLETERIE & FOURREUR. Gravure
du XVIIIe siècle provenant du Dictionnaire raisonné des sciences,
des
arts et des métiers
de l'Encyclopédie Diderot et d'Alembert. Le titre est
'Pelleterie et Fourreur,
Outils'. Planche 5 élaborée sous la direction
de Robert Benard (1734 - ?).
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LE
PERRUQUIER-BARBIER. Gravure provenant d’un livre relatant le
procès de perruquiers-barbiers. Robert, Estienne (1723-1794),
Causes amusantes et connues, tome II, Berlin, 1770, 17 x 10 cm.
451 pages. Couverture en plein cuir moucheté, dos lisse orné, coiffes
solides, petit manque au coin inférieur du deuxième plat, tranches
marbrées, corps frais. Pp.338-358, il y est question de
perruquiers-barbiers qui jaloux du succès d’un de leurs confrères, lui
volent tous ses effets. Outre la gravure non signée qui dépeint la
scène, l’intérêt est aussi dans le recensement des effets d’un
perruquier-barbier : perruques, cheveux, rasoirs, plats à barbe,
savonnettes, têtes, boites, essences, poudres, boites à poudre,
peignes, étuis, boîtes à perruques …
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LE BARBIER. Gravure
de la fin du XVIIIe siècle de 32 x 23 cm env., tirée de l'Encyclopédie
ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des
métiers de Diderot et d'Alembert, représentant l'intérieur d'un
perruquier barbier avec en dessous certains instruments qu'il utilise :
plats à barbe, rasoirs ... Filigrane 'CMF'. Voici la description de la
planche que l’on trouve dans l’Encyclopédie : «Le haut de
cette Planche représente un atelier ou boutique de perruquier où
plusieurs garçons sont occupés à divers ouvrages de cet art; un en a,
à faire la barbe; un en b, à accommoder une perruque; une
femme en c, à tresser; deux ouvriers en d, à monter
des perruques; un autre en e, à faire chauffer les fers à
friser, tandis qu'un particulier en f ôte la poudre de dessus
son visage. Bas de la Planche . Fig. 1. Bassin à barbe
d'étain ou de faïence. A, l'échancrure qui reçoit le menton lorsque
l'on rase. 2. Bassin à barbe d'argent ou argenté. A, l'échancrure. 3.
Coquemar à faire chauffer l'eau. A, le manche. B, l'anse. C, le
couvercle. 4. Bouilloire. A, l'anse. B, le bouchon ou couvercle. 5.
Bouteille de fer blanc à porter de l'eau en ville, lorsque l'on y va
raser. A, la bouteille. B, le goulot. C, le bouchon. 6. Autre bouteille
de fer - blanc destinée au même usage. A, la bouteille. B, le bouchon.
7. Cuir à deux faces à repasser les rasoirs. A, le cuir. B, le manche.
8. Cuir à quatre faces à repasser les rasoirs. Ces faces sont préparées
de manière à affiler les rasoirs de plus en plus fin. A, le cuir. B, le
manche. 9. Pierre à repasser les rasoirs. 10. Pierre enchâssée à
repasser les rasoirs. A, la pierre. B, le châssis. C, le manche.»
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LE PERRUQUIER. Planche
14 de la partie consacrée aux 'Arts de l’habillement’ de l'Encyclopédie
ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de
Diderot et d'Alembert. Dimensions : 32 x 46,5 cm et 24,3 x 35,3 cm sans
les marges. Cette estampe est du XVIIIe siècle. Filigrane 'CMF' et
figure ressemblant à un aigle. Comme l'indique le titre : "Perruquier,
Coeffure de Femme et Mesures pour les Nouvelles Perruques d'Hommes",
sur la page de gauche sont dessinés les différents éléments constituant
une coiffure de femme (peignes ...), et sur celle de droite sont
indiquées les mesures pour les "Nouvelles Perruques d'Hommes".
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UN PLAT A BARBE
en faïence à décor polychrome d'un semi de barbeaux. Production du
milieu du 19 ème siècle de Lunéville (marque utilisée de 1836 à 1850).
Un petit accident prolongé par un fêle, une égrenure, émail craquelé,
comme vous pouvez le voir sur les photos. Longueur 26,5 cm, hauteur 8,4
cm.
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LES COMMERCANTS. Estampe
du XVIIIe siècle d’après H. Gravelot (1699-1773), gravée par Noël Le
Mire (1724-1801) : « Ce visage vaut mieux que toutes vos
chansons ». La scène se passe dans un passage couvert avec
boutiques de Mode.
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LE
QUINCAILLIER, marchand de bagatelles de mode. La Matinée,
la Soirée, et la Nuit des Boulevards ; Ambigu de Scènes Épisodiques,
Mêlé de Chants et de Danses, Divisé en quatre Parties : Représenté
devant Leurs Majestés à Fontainebleau, le 11 Octobre 1776, A
Paris, Chez la Veuve DUCHESNE, Libraire, rue Saint-Jacques, au Temple
du Goût, 1776. « Les Paroles sont du M. FAVART. » Un volume
complet in 8 (21x14 cm). Reliure d' attente d'
époque. La feuille qui sert de lien a des petites fentes mais la
reliure est solide et les cahiers sont bien en place : pas de
détachement de pages. Intérieur en bon état, beau papier blanc
sans rousseurs, des pliures aux angles. Exemplaire complet (122
pages). Peut-être s'agit-il de la première édition de ce texte rare
publié dès la première année par divers éditeurs. La pièce commence par
mettre en scène un « marchand clincailler » (ou
'quincaillier') vendant ici comme 'quincaille' surtout des articles
associés à la mode : « Achetez de mes bagatelles, / Peignes
d'ivoire, Peignes de buis, / Des Canons pour les dentelles, / Lacets
& Rubans choisis ; / Des noeuds d'épée pour ces Demoiselles, / Du
rouge pour les petits Marquis. / […] / J'ai pour les prudes Coquettes /
Des Éventails à Lorgnettes. / J'ai pour Messieurs les Courtisans, /
Couteaux polis à deux tranchants, / Voilà de gentilles Lunettes / Pour
les Amants à cheveux gris. / […] / Fines Aiguilles / Pour ces Filles ;
/ Pour les Abbés voilà des Flacons, / Des Cure-dents pour les Gascons.
/ Et voilà pour les Petits-Maîtres bourgeois / De grandes Boucles de
harnais. / Achetez de mes bagatelles ; Voilà de jolis Étuis garnis, /
Des Boîtes à secret pour les belles, / Des Lanternes pour les
maris... »
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LE
COIFFEUR DE 1830. Lithographie originale : caricature. Se
faire coiffer est un acte important de la vie de l’élégance. Le
coiffeur qui connaît son métier sait toute la portée de ses ciseaux et
la gravité de son geste. Comme on le devine par son mouvement, c’est un
artiste qui tient dans ses mains la vie mondaine de sa cliente. Tous
ses muscles sont tendus vers sa mission. Il est armé comme un hussard,
une paire de ciseaux sur la hanche et un peigne en arme légère dans les
cheveux. L’effort qu’il déploie est gorgé de toute la verve qui donne
en France les révolutions : celle de 1789, celle artistique des
Romantiques, celle des Trois Glorieuses. Évidement, tout cela est
ironique ! Cette lithographie date de la Monarchie de Juillet (1830 et
1848) qu’elle critique. L’intérieur de la scène est bourgeois et
luxueux, dans le goût de cette époque. Le coiffeur est chic, et
l’occupation très futile. Cela contraste avec l’autre thème de cette
estampe qui est la Révolution française, suggéré par les deux tableaux
ayant pour titre des batailles révolutionnaires célèbres :
Jemmappes et Walmy (Jemappes et Valmy) et le bonnet tricolore que tient
la jeune femme tout en disant : " Pauvre liberté, qu’elle
queue !! " ce qui peut se traduire par : " Pauvre
liberté, quelle fin !! ". Ces deux batailles particulièrement
difficiles ont permis à la Révolution de s’établir et à la ‘liberté’ de
s’installer pour qu’une femme puisse se faire coiffer sa queue (de
cheveux). On peut y lire les autres inscriptions suivantes :
" La Caricature (Journal) N°61 " ; " Pl.
124 " ; " Lith. De Delporte " ; " On
s’abonne chez Aubert galerie véro dodat ". La maison d’édition
Aubert est créée en 1829 et située à Paris au Passage Véro-Dodat. Elle
publie La Caricature à partir de 1830 jusqu’à la fin du titre
en 1843. Il s’agit d’un hebdomadaire satirique illustré. Elle édite à
part des lithographies des images du journal sous la forme de feuilles
volantes, comme celle-ci.
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PERRUQUIER BAIGNEUR, NOUVELLES PERRUQUES. Planche
15. Signature : « Benard Direxit ». Encyclopédie ou
Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de
Diderot et d'Alembert. Dimensions : 32 x 46,5 cm et 24,3 x 35,3 cm sans
les marges. Cette estampe est du XVIIIe siècle. Filigrane 'CMF' et
figure ressemblant à un aigle.
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