|
|
|
|
|
Collection Contes et Fables |
|
|
|
|
|
|
|
On pourrait sans
doute découvrir des gravures mettant en scène les modes du temps dès
les débuts de l'Imprimerie. Aux XVIIe et XVIIIe siècles elles sont
nombreuses et nous en donnons ici quelques exemples. Vous pouvez y
ajouter toutes les autres de cette collection incluses dans des livres
ou autres revues.
|
|
TOILETTE
FLORENTINE AVEC L’ELEGANT CHAPEAU DES CHAMPS ELISEE Gravure
du XVIIIe siècle rehaussée à l’aquarelle à l’époque. Filigrane en forme
semble-t-il de clés. Cette élégante est en promenade avec son petit
chien et son chapeau rehaussé de plumes, de fleurs, de rubans et
semble-t-il de gazes. Dimensions : 18,5 x 30 cm sans les
marges et 26,5 x 41,7 cm pour la feuille entière. Très belle
gravure d'époque XVIIIe siècle.
|
|
LE GALANT.
Gravure du XVIIe siècle de Bonnart intitulée : Cavalier en
Escharpe. Il est galant determiné. Jestant ses cheveux en arrière. Et
prest a fournir la Carriere. Dans un bal après le diné. Chez
I Bonnart, au Coq. Avec priuit Dimensions : 22,5 x 33,5 cm.
|
|
LES GRAVURES DE
MODES D'ABRAHAM BOSSE. LA DAME SUIVANT L'EDIT. Louis XIII
publie plusieurs édits tentant d’imposer plus de sobriété dans les
vêtements ; comme celui de 1633 qui défend aux sujets "de porter
sur leur chemise, coulets, manchettes, coiffe et sur autre linge aucune
découpure et broderie de fil d'or et d'argent, passements, dentelles,
points coupés, manufacturés, tant de dedans que dehors le royaume".
Abraham Bosse (Tours 1604 – Paris 1676) a illustré ce thème par une
suite de trois estampes, dont deux d’entres elles présentent une femme
et un homme à leur toilette. On peut voir la troisième sur http://expositions.bnf.fr/bosse/grand/087.htm.
Les deux que nous vendons ici dévoilent aussi combien ces édits sont
impopulaires. Ici "La Dame suivant l'Edit" dit : « Quoique
j’ai assez de beauté pour assurer sans vanité qu’il n’est point de
femme plus belle ; il semble pourtant à mes yeux qu’avec l’or et
la dentelle je m’ajuste encore bien mieux. J’aime à porter tous les
jours, ou le satin, ou le velours ; et ne connais point
l’estime ; car je sais véritablement que l’on a toujours meilleure
mine, quand on s’habille richement. Il me faut tourner néanmoins mon
esprit à de nouveaux soins, en quittant la galanterie ; et
désormais ne porter ni ‘poinct’ coupé ni broderie, ni tels ouvrages
superflus. ». On remarque l’agencement de la table de
toilette ; avec la toilette elle-même en dentelle sur laquelle
sont posés un miroir et un sachet de senteur (voir la partie consacrée
à la Toilette et dans le blog http://www.lamesure.org l’article du 16 mai
2007 : Les Objets de parfums que l'on porte sur soi au
XVIIIe siècle) sur lequel la Dame pose sa main gauche. Cette
estampe est du XVIIe siècle d'Abraham Bosse. La gravure est entière
mais sans les marges. Dimensions : 29,1x20,2 cm.
|
|
LES GRAVURES DE
MODES D'ABRAHAM BOSSE. LE COURTISAN SUIVANT L’EDIT DE L’ANNEE 1633.
Quant au courtisan qui abandonne ses anciens vêtements, il constate en
se regardant dans la glace : « Que ce m’est une chose étrange
de remarquer combien me change cet habillement réformé ! Que j’ai
de mal à m’en défendre, et qu’il me fâche de le prendre pour ne l’avoir
accoutumé ! Je violente ma nature, me voyant en cette posture, et
demeure tout interdit. Mais à quoi me sert cette plainte, si par raison
ou par contrainte il faut obéir à l’édit ! Il est juste qu’on
s’accommode au temps, au pays, à la mode, suivant le saint décret des
lois, sans chercher de preuve plus ample que celle qui luit dans
l’exemple de Louis le plus grand des Rois. » L’intérêt de cette
estampe originale du XVIIe siècle d’Abraham Bosse (Tours 1604 – Paris
1676) se situe aussi dans la représentation d’une table de toilette
d’homme. La gravure est entière mais sans les marges. Dimensions :
29x20,3 cm.
|
|
FEMME
DE QUALITE. Gravure du XVIIe siècle ( règne de Louis XIV -
1661-1715 -) de Arnoult Nicolas (actif de 1674 à 1701)
représentant une « Femme de qualité en habit d’Eté »
avec l’inscription : « Ce vend à Paris chez N. Arnoult rue de
la Fromagerie aux hales, à l’image faint Claude Avec Privilège du
Roi ». Elle est tachée. On peut voir plusieurs gravures de N.
Arnoult sur le site de l’Agence photographique de la Réunion des Musées
Nationaux représentant des Dames de qualité : http://www.photo.rmn.fr. On remarque que la
plupart des gravures dont les dimensions sont indiquées font les mêmes
dimensions que la notre : 19 x 30 cm et ont des présentations
semblables. Notre estampe est particulièrement intéressante de par la
grâce du personnage et surtout parce qu’il s’agit d’une véritable
gravure de mode du XVIIe siècle comme le montrent la description et la
pose du sujet. On remarque les gants (sans doute parfumés), la canne
avec son ruban (il y a des rubans aussi au dos de la robe et en haut de
la coiffe), et surtout les trois mouches disposées sur ce visage blanc.
|
|
LE TOUCHER. Estampe de 1691
représentant une allégorie. La gravure a été découpée au
bord de l'image et coller sur un autre papier. Les couleurs ne sont pas
d'époque. Dimensions : 27,1x18,4 cm. Il s'agit d'une représentation sur
Le Toucher faisant partie d'une série sur les cinq sens comme cet autre exemple ici.
|
|
LES HABITS A LA
MODE. Les modes changent rapidement. Elles se propagent par
les voyages, les gravures et des poupées habillées à la dernière mode,
servant de modèles en province et à l’étranger.
Cette gravure est sans doute de la fin du XVIIIe siècle, et représente
une femme habillée selon la mode des alentours de la Révolution.
|
|
CHAPEAUX.
Grande estampe du XVIIIème siècle représentant la planche n°1 de la 13
ème suite de douze différentes coiffures (chapeaux, bonnets,
charlottes) à la mode en 1785. Gravure sur cuivre sur papier vergé
de l’époque gravée par Dupin d'après Desrais et publiée Chez Esnaults
et Rapilly à la ville de Coutances, A Paris, Avec Privilège du Roi.
Dimensions 43 x 28 cm et 23 x 28 cm sans les marges. La date indiquée
de 1785 est très proche de celle de l’édition (fin du XVIIIe siècle)
comme le montrent divers éléments tels : les dates des auteurs
Desrais et Dupin, la période où la maison d’édition indiquée sévit, le
type de papier utilisé et son filigrane, le Privilège Du Roi antérieur
à 1794 ... Nicolas Dupin est un graveur actif à la fin du XVIIIe siècle
et Claude-Louis Desrais (1746-1816) est un peintre à l’origine de
nombreuses gravures de mode comme : Mode du jour, Le
Serail en Boutique, Promenade du Boulevard des Italiens…
de même que de diverses estampes répertoriant les modes de l’époque
comme celles de la revue : Cahiers de Costume Français.
Quant à Esnaults et Rapilly se sont des vendeurs/éditeurs de la fin du
XVIIIe siècle qui ont publié de nombreuses gravures récapitulant les
modes de leur siècle, dont plusieurs sont d’après Desrais et gravées
par Dupin. On peut en voir quelques-unes sur le site de la Réunion des
Musées Nationaux (http://www.photo.rmn.fr) en
faisant une recherche par Desrais Claude-Louis (1746-1816). Sur ce même
site il y a une gravure semblable à la notre : Cliquer ici mais coloriée. Texte de la
gravure : 13 e Suite de Coeffures à la mode, en 1786. N°1 –
Bonnet à la Chérubin, vû sur le côté – Bonnet à la Chérubin, vû par
devant – Chapeau à la Saint Domingue – Le même chapeau vû sur le côté –
Chapeau à la Minerve Bretonne – Coëffure de Mme Dugason dans le rôle de
Babet, à la Comédie Italienne – Coeffure de Mlle S. Huberti de
l’Académie Royale de Musique – Coeffure de Mlle Maillard dans le rôle
d’Ariane, opéra – Nouveau Chapeau à la Figaro – Nouveau Chapeau à la
Charlottembourg – Coeffure à la nouvelle Charlotte – Coeffure de la
Beauté de St James – Desrais del. Dupin sculp. – A Paris chez Esnauts
et Rapilly, rue S. Jacques, à la Ville de Coutances. Avec Privil du Roi.
|
|
CHAPEAUX.
Gravure de Mode du XVIIIe siècle, de l’époque, en 4 vignettes
représentant des dames en buste coiffées de chapeaux : Chapeau
à la Bostonienne, Chapeau à la Voltaire, Nouveau
Casque à la Minerve ou la Pucelle d'Orléans, et Chapeau à la
Colonnie (orthographe de l’époque). La gravure avec ses marges
fait 23,5 x 35 cm et sans 21,1 x 27,4 cm. Petites taches et déchirures
dans les marges. La peinture est de l’époque. On remarque les
charmantes couleurs plus ou moins pastel. Les gravures sont un autre
moyen de divulguer la Mode au XVIIIe siècle. Elles offrent des exemples
de coiffures ou d’habits à la mode du jour ou des années précédentes.
Elles sont envoyées en province et dans le monde entier pour servir de
référence aux marchandes de mode, coiffeurs et dames. Elles sont
vendues sous la forme de suites (parfois reliées entre elles) ou au
détail. Elles sont un témoignage capital de la divulgation des modes au
XVIIIe siècle. Fréquentes à l’époque, ces estampes sont très rares
aujourd’hui. Certaines recensent des modes vieilles de plusieurs
siècles et prouvent qu’il y avait alors une véritable culture de la
Mode et de son histoire qui n’est pas si éloignée de la notre avec ses
nouveautés portées par les fabricants (dont certains sont de véritables
ateliers de haute-couture) et autres artisans coiffeurs … ayant eux
aussi leurs figures de proue.
|
|
GALERIE DES MODES ET
COSTUMES FRANCAIS. Gravure provenant de Galerie des Modes et
Costumes Français, 30e. Cahier de Costumes Français, 23e Suite
d'Habillements à la mode en 1780. « ff.176 » « Cette
Robe dite à la Turque est la même que celle que nous avons décrite dans
le vingt-septieme Cahier No. 159: on la voit ici dans toute son étendue
la queue trainante. » « Dessiné par Le Clerc » [vers
1740 – après1799] « Gravé par Dupin » [Nicolas Dupin]
« A Paris chez Esnauts et Rapilly rue St. Jacques à la Ville de
Coutances. A.P.D.R. [Avec privilège du Roi] » Cette gravure fait à
peu près 28 x 19,5 cm (emprunte du cuivre). Filigrane « D & C
Blauw » pour 'Dirk et Cornelis Blauw' dont la manufacture
néerlandaise produit du papier dès le début du XVIIIe siècle très
utilisé en Europe et en particulier en France. On retrouve cette marque
surtout dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et pendant tout le
XIXe. On peut présager que cette gravure est d'époque comme l'indiquent
les vergeures et les espaces entre les chaînettes du papier vergé.
|
|
|
|