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Collection
Contes et Fables |
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Au XVIIIe siècle, les
coiffeurs (Coëffeurs) s’occupent surtout des cheveux des dames, alors
que les perruquiers plus de ceux des hommes et de leurs perruques, de
leurs barbes, et donnent parfois des bains. Ainsi trouve-t-on associés
au métier de perruquier ceux de barbier, baigneur et étuviste. De
nouvelles coupes de cheveux, de nouveaux chapeaux et bonnets, souvent
hauts et parfois très élaborés, sont sans arrêt inventés pour les
femmes. A la Révolution les coupes évoluent vers moins de
sophistication. Les cheveux courts
inspirés de l’Antiquité et portés par les gens à la mode de la toute
fin du XVIIIe siècle, deviennent la coiffure de la majorité des hommes
du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui.
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COIFFURE À LA FONTANGES. Gravure
sans
doute d'époque de 37,1 x 24,1 cm avec pour légende : « Madame
la Duchesse de Chartres. » et au-dessous : « Tous
les Portraits de la Cour, Se Vendent chez N. Bonnart, rue St. Jacques
à l'aigle, avec privil. »
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DEUXIEME MOITIE DU XVIIIE SIECLE. CHAPEAU
EN COQUILLE ORNE DE
FLEURS ET DE PLUMES. Estampe du « 10e Cahier de
Costume Français, 4e Suite d'Habillements à la mode. »
« Dessiné par Desrais » « Gravé par
Voisard » « Jolie Femme en Circassienne de gaze
d'Italie puce, avec la jupe de la même gaze couvrant une autre jupe
rose garnie en gaze broché avec un ruban bleu attaché par des Fleurs et
glands et gaze Bouilloné par en bas, et des manchettes de filet,
coiffée d'un Chapeau en Coquille orné de Fleurs et de
Plumes. » « A Paris chez Esnauts et rapilly rue St.
Jacques à la ville de Coutances A. P. D. R. [Avec Privilège Du
Roi] » Sur Internet on trouve ce reste de description (Centre de recherche du
château de Versailles) « Circassienne de Gaze. Jolie femme en
Circassienne, vue par devant ; le corps est décoré de chaque côté, par
trois brandebourgs en or, avec leurs glands en paillettes ; la robe de
gaze est relevée avec des bouquets de fleurs retenues par des glands ;
garniture de gaze en tuyaux. La jupe de gaze, semblable à la robe, sert
de voile à une autre jupe de couleur différente ; la soubreveste
terminée en pointe, doit être de couleur pareille à la jupe voilée ;
les manches de la robe, très courtes, ornées de leur bordure, attachée
par des glands, et livrant passage aux manches de la soubreveste,
garnies de manchettes de blonde, à deux rangs. Le volant est peu élevé,
et coëffé d'un ruban à gros bouillons, mis en guirlande soutenue par
des roses en tige ; le bas du volant environné d'un autre ruban pareil
au premier, mais sans être bouillonné. Ces robes, pour ainsi dire
aëriennes, ne peuvent paraître que dans les grandes chaleurs de l'été ;
elles ne supportent ni mantelet, ni fichu, ni bouffante, et exigent que
le sein soit vu dans toute sa beauté ; quelques élégantes ont hazardé
de prendre pour collier un cordon d'or et cheveux, avec deux glands
passés l'un dans l'autre, et venant se réunir entre les brandebourgs.
Chapeau à la coquille, ou le char de Vénus ; les bords sont environnés
d'un ruban pareil à la robe pour la couleur ; le côté gauche, appanagé
de deux roses avec tige et boutons : du côté droit s'échappent en
serpentant deux petites branches de roses ; le tout est couronné par un
panache à trois feuilles accompagné de deux plumes badines et surmonté
d'une aigrette à trois flèches. Ce chapeau, aussi noble que gracieux,
marche de pair avec le chapeau ou pouf à la victoire. Frisure à la
phisionomie, ouverte ou à tempérament ; trois boucles de chaque côté,
la troisième tombante et accompagnant un chignon bas et natté, avec les
nageoires couvrant les oreilles. Souliers uniformes avec la robe,
bordés et garnis de la couleur de la soubreveste. »
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DEUXIEME MOITIE DU XVIIIE SIECLE. ECHELLE
EN BOUCLES. Gravure du XVIIIe siècle signée :
« D P. Inv. » « Avec Privilège du
Roi ».
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DEUXIEME MOITIE DU XVIIIE SIECLE. CHAPEAU
A L'ALEXANDRINE - CHAPEAU A L'AMAZONE.
Petites gravures de mode du XVIIIe siècle.
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DEUXIEME MOITIE DU XVIIIE SIECLE. BONNET
A LA CHERUBIN VU SUR LE COTE - COIFFURE AU CONSITEOR - CHAPEAU AU
FIGARO PARVENU. 3 gravures d’époque XVIIIe
siècle, collées sur carton, d’à peu près 7,5 x 4,5 cm chacune. Couleurs
de l’époque.
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DEUXIEME MOITIE DU XVIIIE SIECLE. COIFFURE
DU XVIIIE SIECLE. Petit morceau de gravure du XVIIIe
siècle peinte à la main, représentant une dame coiffée à la mode de
l’époque. Sa coiffure a toutes les caractéristiques d’alors avec des
plumes, rubans, tissus, végétaux (fleurs, rameaux réels ou faux),
boucles en échelles ...
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1798. COIFFURES
EN PORC-EPIC ET A LA TITUS. Estampe 25 de 1798, dessinée
d’après nature sur le Boulevard des Capucines provenant du Journal
des Dames et des Modes fondé à Paris en 1797, et dont Pierre
de La Mésangère devient rapidement le directeur. Ce périodique est
celui qui témoigne le mieux du changement radical de la mode de la fin
du XVIIIe siècle. La jeune fille a une coiffure dite textuellement
« en porc-épic ». Cette mode
aurait été instituée en solidarité avec des condamnés à l’échafaud,
cette coupe imitant celle de ces derniers ou dernières avant de passer
à la guillotine. On lui donne alors le nom de « coiffure à la
victime ». Dans l’article du blog du 26 octobre 2007 intitulé Les
Oubliés, nous faisons
référence à ces bals des victimes. Ceux-ci généralisent la mode des
robes gréco-romaines et des cheveux ‘à la victime’ c'est-à-dire coupés
au ras de la nuque à la manière de ceux exposés au couperet. Les
découvertes archéologiques du XVIIIe siècle mettent au goût du jour des
coupes de cheveux courts appelées « coiffures à la
Titus » du nom du fils de Brutus que l’acteur François-Joseph
Talma (1763 - 1826) joue avec cette coupe qu’il porte aussi en ville
(sur cet acteur consulter Wikipédia).
Cette coiffure est portée aussi bien par les femmes que par les hommes.
On remarque que ses sandales sont rouges avec des croisures à la
victime que l'on retrouve dans d'autres vêtements comme des robes.
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DEBUT
DU XIXE SIECLE. COSTUME
FRANÇAIS HABIT A GRAND COLLET REMONTANT. CHEVEUX A LA TITUS.
Déposé à la Bibliothèque. Dimensions : 21,7 x 13 cm (feuille
entière). Gravure d’époque (du début du XIXe siècle). Les découvertes
archéologiques du XVIIIe siècle mettent au goût du jour des coupes de
cheveux courts appelées « coiffures à la Titus » du
nom du fils de Brutus que l’acteur François-Joseph Talma (1763 - 1826)
joue avec cette coupe qu’il garde en ville.
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1801-1802. CHAPEAU A LA RUSSE.
Planche 368 de l'an 10 provenant du Journal
des Dames et des Modes, de 19,8 x 12,1 cm, avec pour
légende : « Chapeau à la Russe. Bottes sans
Couture. »
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1802. CHEVEUX
COURTS. Planche 487 de 1802
provenant du Journal des Dames et des Modes avec
comme inscriptions
au-dessus : 'Costume Parisien' et en dessous : 'Tunique Juive en
Guinée.' Dans le chapitre consacré au Consulat et à l'Empire de son Histoire
de la mode en France
de 1858 (ce livre est consultable sur : books.google.com), Émile de La
Bédollière écrit au sujet de ce genre de
tunique : « Au commencement du Consulat subsistait encore l'usage des
robes transparentes, qu'un écrivain compare à l'onde qui
voile les
baigneuses. En l'an XI (1802), on mettait par-dessus les
robes des tuniques juives d'organdi
ou de soie, bleu de ciel, gros bleu, rayé ou
couleur de chair. » Plus loin, dans ce même chapitre, l'auteur fait
référence à la coiffure 'à la Titus' : « La titus
avait fait de tels
ravages, qu'on ne voyait point dix femmes sur mille qui eussent
conservé leurs cheveux ; elles avaient recours aux tours ou cache-folies,
aux postiches
en tortillons, et aux perruques à raies de
chair, inventées à propos par Tellier, coiffeur, rue ci-devant
Richelieu, en face le théâtre de la République. »
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DEBUT DU XIXE
SIECLE. CHAPEAUX
DE MERVEILLEUSES. Gravure tirée d’une revue de modes de
la fin du XVIIIe siècle ou du tout début du XIXe représentant des
chapeaux de Merveilleuses, rehaussés à l’aquarelle. Il s’agit là des
chapeaux typiques des Merveilleuses de la fin du siècle qui ont de
longues visières. Certaines caricatures les montrent même
disproportionnées. Petites taches jaunes peu visibles. 16 x 10 cm,
dimensions de la feuille : 18 x 11,7 cm. Gravure d'époque.
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1807. CAPOTE DE TAFFETAS. Planche
n°778 datée de
1807
provenant du Journal des Dames et
des Modes fondé à Paris en 1797. Le texte indique :
« Capote de Taffetas. Fichu de Cygne. »
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CAPOTE DE MOUSSELINE BRODEE. Planche
n°809 datée de
1807
provenant du Journal des Dames et
des Modes. Le texte indique : « Capote de Mousseline
Brodée. ». Dimensions : 19,8x11,5 cm.
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1814. CHAPEAU DE GROS DE
NAPLES. Planche n°1403 datée
de
1814 provenant du Journal des Dames
et des Modes. Le texte
indique : « Chapeau de gros
Naples, Orné d'une aigrette de plumes de Coq. »
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"Coryphées d'un
Bal Paré". "Le Bon Genre n°23." Dimensions de la feuille : 25,2 x 32,6
cm.
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1819. LES CHAPEAUX BOLIVAR ET MORILLO. Petite
gravure (11,4 x 14,7 cm) d'époque début du XIXe siècle avec pour
légendes : « Théâtre des Variétés. Messieurs Léonard, Ocry,
Cazot et Lepeintre, dans les Bolivars et les Morillos. » La pièce Les Bolivars et les Morillos ou Les Amour
de Belleville, de MM. Gabriel et Armand, est représentée pour la
première fois à Paris au Théâtre des Variétés, le 11 septembre 1819.
Bolivar et Morillo, sont deux célèbres militaires. Simón Bolívar
(1783-1830), de son vrai nom Simón José Antonio de la Santísima
Trinidad Bolívar y Palacios, surnommé le Libertador, est un général et
homme politique sud-américain. Pablo Morillo y Morillo (1775-1837),
comte de Carthagène et marquis de La Puerta, surnommé le Pacificador,
est un homme de guerre espagnol. La mode martiale de l'époque donne à
deux sortes de chapeaux et à ceux qui les portent leur nom : le
bolivar et le morillo. Je ne sais pas si c'est la pièce qui lance la
mode ou le contraire, mais cette comédie en un acte offre diverses
caricatures en association aux modes du jour.
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1838. CAPOTE PLISSEE A FLEURS. Paris
Élégant, Journal des Modes,
Chronique des salons des théâtres, de la littérature et des Arts.
Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois. 20 septembre 1838, 2 Année.
N° 18. 24,4 x16,5 cm. Complet de ses 16 pages avec une gravure ayant
pour texte : « Paris Elégant, Journal des Modes, Rue
Taibout 9. Robe de Soie changeante garnie de filet. Capote plissée à
fleurs. Redingote doublée de velours. 20 Septembre 1838. »
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Cliquez sur la photographie pour des détails |
COIFFURE DE 1830. Planche n°2769 de
1830 du Journal des Dames et des Modes : Coiffure ornée de
rubans de gaze par Mr. Hulot, Rue de la Michaudière, N°29. Robe de gaze
garnie de rouleaux et de noeuds. » Dans les années 1820 – 1830,
les femmes comme les hommes se frisent les cheveux, en particulier au
niveau des tempes. Les premières ajoutent un chignon haut au sommet du
crâne quand elles n'ont pas un chapeau.
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COIFFURE DE 1831. « Coiffure
exécutée par Mr. Victor Plaisir. Robe de tulle garnie de bandes de
satin entrelacées. Manteau de velours à côtes bordé d'hermine. »
[Ps : étant végétarien je suis contre l'usage des fourrures
animales]. Planche 2861 (semble-t-il). Dimensions : 19,2 x 12,2 cm.
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VERS 1850. CHAPEAU EN GROS DE NAPLES.
CAPOTE EN POUX DE SOIE. CHAPEAU EN PAILLE DE RIZ. Gravure de
28,1 x 21,1 cm provenant d'une revue de vers 1850 ayant pour texte :
« Chapeau en gros de Naples glacé. Redingote en gros de Naples
jaspe garnie de Ruches en Rubans - Capote en Poux de Soie. Redingote en
Mousseline doublée – Chapeau en paille de riz. Robe de Mousseline
imprimé. Collier en rubans. » Il est dommage que le coloriste
n'ait pas suivi les couleurs des descriptions, sans doute parce que
n'utilisant que des aplats : le jaspé donnerait à la première robe
plus de fantaisie et de beauté ; et l'imprimé serait sans doute
beaucoup plus coloré.
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PERRUQUIER-BARBIER.
Gravure provenant d’un livre
relatant le procès de perruquiers-barbiers. Robert, Estienne
(1723-1794), Causes amusantes et connues, tome
II, Berlin, 1770, 17 x 10 cm. 451 pages. Couverture en plein cuir
moucheté, dos lisse orné, coiffes solides, petit manque au coin
inférieur du deuxième plat, tranches marbrées, corps frais. Pp.338-358,
il y est question de perruquiers-barbiers qui jaloux du succès d’un de
leurs confrères, lui volent tous ses effets. Outre la gravure non
signée qui dépeint la scène, l’intérêt est aussi dans le recensement
des effets d’un perruquier-barbier : perruques, cheveux,
rasoirs, plats à barbe, savonnettes, têtes, boites, essences, poudres,
boites à poudre, peignes, étuis, boîtes à perruques …
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LA
PERRUQUE PERDUE ET RETROUVEE. Piis,
Pierre-Antoine-Augustin chevalier de (1755-1832), Contes
Nouveaux en Vers et Poésies fugitives, édition Cazin
indiquée Londres pour Paris, 1781, complet en 312 pages en 2 parties
intitulées : Recueil de poésies fugitives et de
contes nouveaux. Dimensions : 13 x 7,5 cm. Il
s’agit sans doute de la première édition. Cette édition originale est
particulièrement jolie du fait de deux fines gravures, l’une servant de
page de titre du recueil en deux parties, et l’autre de suite de
celui-ci. La première est légèrement tachée, avec un point noir. Elle
représente une jeune femme prenant la place d’un rémouleur allongé sur
le sol. Elle aiguise des ciseaux sur une meule rafraîchie par
de l’eau ; et au dessous le texte indique : « L’eau
tombe goutte à goutte, et les Ciseaux de Lise Rasant la meule en feu
s’aiguisent à sa guise. » Le thème est éminemment érotique
puisque c’est du jeune homme qu’elle s’occupe en vérité. Il est amusant
de noter qu’ici celui-ci est représenté languissant, foudroyé par
l’Amour avec qui la jeune fille gambade gaiement sur l’autre gravure.
Les contes et les poésies présentées dans cet ouvrage sont plus
espiègles que licencieuses. Notons le dialogue légèrement érotique
‘d’une petite maîtresse et d’un abbé’ (pp. 285-288) où celui-ci essaie
de soudoyer une élégante qui se laisse convaincre mais devant sa
maladresse le renvoie au jour où il aura acquis plus d’expérience. Un
conte met en scène une perruque : ’La perruque perdue’ (pp.
31-33). On apprend dans ce petit texte fort peu intéressant au
demeurant que les perruques sont chères et faites de vrais cheveux. Un
autre conte intitulé ‘La délicatesse à la mode’ (p.27) montre un jeune
homme qui voyant que la jeune fille qu’il convoite acquiesce à ses
avances, se permet d'être grossier au grand dame de sa promise qui
rechigne de fait. L’indélicat invoque l’amour et peut faire alors ce
qu’il ne peut dire. Ainsi au XVIIIe siècle, la mode est à la
délicatesse tout en étant à la liberté, et même au libertinage. La
reliure cuir est d'époque, usée, à dos lisse orné, titre doré avec
manques aux coiffes, mors fendus, charnières solides. Tranches jaspées.
Intérieur complet. A noter un bandeau illustré et la dernière page de
garde manquante.
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BARBIER. Gravure
de la fin du XVIIIe
siècle de 32 x 23 cm env., tirée de l'Encyclopédie ou Dictionnaire
raisonné des sciences,
des arts et des métiers de Diderot et d'Alembert,
représentant l'intérieur d'un perruquier barbier avec en dessous
certains instruments qu'il utilise : plats à barbe, rasoirs ...
Filigrane 'CMF'. Voici la description de la planche que l’on trouve
dans l’Encyclopédie : «Le haut de cette Planche
représente un atelier ou boutique de perruquier où plusieurs garçons
sont occupés à divers ouvrages de cet art; un en a,
à faire la barbe; un en b, à accommoder une
perruque; une femme en c, à tresser; deux
ouvriers en d, à monter des perruques; un autre
en e, à faire chauffer les fers à friser, tandis
qu'un particulier en f ôte la poudre de dessus
son visage. Bas de la Planche . Fig. 1. Bassin à
barbe d'étain ou de faïence. A, l'échancrure qui reçoit le menton
lorsque l'on rase. 2. Bassin à barbe d'argent ou argenté. A,
l'échancrure. 3. Coquemar à faire chauffer l'eau. A, le manche. B,
l'anse. C, le couvercle. 4. Bouilloire. A, l'anse. B, le bouchon ou
couvercle. 5. Bouteille de fer blanc à porter de l'eau en ville,
lorsque l'on y va raser. A, la bouteille. B, le goulot. C, le bouchon.
6. Autre bouteille de fer - blanc destinée au même usage. A, la
bouteille. B, le bouchon. 7. Cuir à deux faces à repasser les rasoirs.
A, le cuir. B, le manche. 8. Cuir à quatre faces à repasser les
rasoirs. Ces faces sont préparées de manière à affiler les rasoirs de
plus en plus fin. A, le cuir. B, le manche. 9. Pierre à repasser les
rasoirs. 10. Pierre enchâssée à repasser les rasoirs. A, la pierre. B,
le châssis. C, le manche.»
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PEIGNES
DE CORNE ET DE BUIS. Extraordinaire du
Mercure Galant, quartier d’octobre 1684, tome XXVI, Imprimé
à Paris ; Et se vend à Lyon Chez T. Amaulry, 1685, avec
privilège du Roi. Très intéressant texte sur deux peignes l’un de corne
et l’autre de buis (pp.123-131). Celui intitulé ‘De l’origine de la
Poésie’ (par M. de la Févreri pp. 57-122) est aussi à noter, en
particulier le passage qui décrit la Poésie ancienne toute couverte de
candeur dont les habits sont détaillés avec la précision d’un
chroniqueur de mode : « La Poésie alors comme une
Nymphe pure, Avait d’un Habit blanc l’innocente vêture ; Son
Chef était aussi couvert d’un Voile blanc ; Une Boucle d’azur
étreignait sur son flanc Sa Ceinture dorée, & de couleur
céleste ; Un riche & long Manteau couvrait son air
modeste. A son chaste regard on voyait que ses yeux N’étaient
accoutumez qu’à contempler les Cieux. Un Brodequin tout blanc, d’une
peau nette & franche, Jusqu’au genou poli couvrait sa grève
blanche ; Et ses doigts faits au tour, de Gants étaient
fermés, Plus que l’Ermine blancs, ni teints, ni parfumés. ».
Reliure de l’époque un peu usée. Dos à quatre nerfs et dorures.
Complet. Planche illustrant la ‘Huitième Partie du Traité des Lunettes’
par M. de Comiers (pp.133-214). Elle a une toute petite déchirure.
Intérieur complet et en bon état. Trois feuilles cornées, rares petites
taches. Format in-12 (15 x 9 cm). Sur le dos de la page de titre on
peut lire : « On donnera toujours un Volume nouveau
du Mercure Galant le premier jour de chaque Mois, & on le
vendra, aussi-bien que l’Extraordinaire, Trente sols relié en Veau,
& Vingt-cinq sols en Parchemin. »
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COIFFURE
DE FEMME ET MESURES POUR LES NOUVELLES PERRUQUES D'HOMMES. Planche
14 de la partie consacrée aux 'Arts de l’habillement’ de l'Encyclopédie
ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers
de Diderot et d'Alembert. Dimensions : 32 x 46,5 cm et 24,3 x 35,3 cm
sans les marges. Cette estampe est du XVIIIe siècle. Filigrane 'CMF' et
figure ressemblant à un aigle. Comme l'indique le titre : "Perruquier,
Coeffure de Femme et Mesures pour les Nouvelles Perruques d'Hommes",
sur la page de gauche sont dessinés les différents éléments constituant
une coiffure de femme (peignes ...), et sur celle de droite sont
indiquées les mesures pour les "Nouvelles Perruques d'Hommes".
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PAPILLOTES. Estampe en pleine page,
sans doute tirée d'un livre ou d'un journal avec un texte au dos que
l'image illustre. Elle fait partie de la collection « Musée Pour
Rire » et a pour légende : « J'ai ta lettre chérie, O
mon Ernest, je la presse sur mon coeur et la couvre de mes baisers …
Qu'il m'est doux de penser que tu en fais autant de la mienne !
Comme l'amour sait poétiser les choses les plus vulgaires ! Ton
Elise. Ernest s'en fait des Papillottes. » Imprimerie d'Aubert
& Cie, Galerie Véro-Dodat. Dimensions de la page : 26,2 x 20,3
cm.
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PAPILLOTES. Estampe en pleine page
provenant d'un journal avec un texte au dos. Elle fait partie de la
collection « Petites misères » et a pour légende :
« Bon ! V'là mon fer qu'est trop chaud à s t'heure (dit le
Merlan) ah ! Bé Dam ! Tant pire ! » « Chez Bauger
R. du Croissant 16 » « Imprimerie d'Aubert & Cie ».
Il est marqué au crayon 1840. Dimensions de la page : 30,2 x 20,6
cm.
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THERMOBROSSAGE. Lithographie du XIXe
siècle (années 1830) de Daumier tirée de la revue Le Charivari, de la
série 'Types parisiens' (planche 35), avec pour légende « Un coup
de feu ! ». Elle est encollée sur toile. Format : 22 x 26 cm.
« Imp. D'Aubert & Cie. ». L'image représente l'intérieur
d'un salon de coiffeur parisien qui fait un thermobrossage à un client
justement pour que la coiffure de celui-ci ait du volume au niveau des
oreilles.
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Autres
objets en relation se trouvant dans d'autres rubriques : |
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PREMIERE MOITIE DU
XVIIIE SIECLE. COIFFURES
ET HABITS . Ces deux très petites gravures sont tirées
d'un almanach. Au XVIIe siècle il s’agit d’un placard (une grande
feuille) illustrée qui s’affiche sur un mur. Au XVIIIe siècle, sous
Louis XV, apparaissent les almanachs-livres : de petits ouvrages,
souvent miniatures (de in-18 à in-64) aux thèmes très divers. Des
marchands, des costumiers s’en servent comme d’un moyen pour faire de
la réclame et en font éditer avec de jolies reliures et illustrés de
gravures de mode.
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LE COIFFEUR ET LA COIFFURE DU PARFAIT
MACARONI. Gravure d'un
macaroni et de son coiffeur ayant pour titre : « Now Sir
You'r a compleat Macaroni. » ce qui peut être traduit par
« Maintenant Monseigneur vous êtes un véritable macaroni. »
Cette estampe d'époque est de James Caldwall (1739-1822) d'après Michel
Vincent Brandoin (1733 - 1807). Ces deux artistes sont associés à
plusieurs gravures de vers 1770 comme The charming millener of – Street et A modern demirep on the look-out. Dimensions :18,5
x 13,3 cm. |
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1776. LE COIFFEUR
MACARONI.
Cette estampe met en scène de façon à peine caricaturale les suiveurs
femmes et hommes de la mode française en Angleterre. Le coiffeur
représenté sur l’estampe a la tournure caractéristique d’un Macaroni.
En Angleterre on appelle ainsi les jeunes extravagants s’inspirant à
leur manière des modes continentales : françaises, italiennes …
d’où leur surnom. Quant aux dames, elles sont ici habillées à la mode
du continent avec une haute chevelure assortie de divers
ornements : ici des plumes, type de coiffure mise au goût du jour
à Paris. Le tout est à peine caricaturé et subtilement amusant (humour
anglais) car cela se passe véritablement comme cela à cette époque
: le coiffeur juché sur un tabouret, la servante tenant dans ses mains
un panier rempli de fioritures prête à être ‘plantées’ sur la tête de
la dame assise devant sa table de toilette. Le titre quant à lui n’est
pas flatteur pour cette mode pourtant caractéristique du XVIIIe
siècle : "The Preposterous Head Dress or the Feathered Lady",
(« La coiffure absurde ou la dame emplumée »). La gravure
d’époque est très abîmée et jaunie ; mais elle reste un document
exceptionnel et de qualité. La date de 1776 est
lisible (« Pub by M Darly, 39 Strand March 20, 1776 »)
et le papier est bien du XVIIIe siècle comme le prouve le filigrane en
forme de fleur de lys et blason. Le nom de l’artiste est indiqué :
Matthias Darly. C’est un caricaturiste, graveur et même designer de son
époque (il dessine de nombreux meubles). Il a sa propre boutique à
Londres au « 39 Strand March 20 ». Cette gravure fait 26 x 36
cm. Elle est d’époque et très abîmée.
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1779.
ALMANACH
ALLEMAND DE L'ANNEE
1779. Zachenbuch zum Nuken und
Bergnugen, Goetingen, J. C. Dieterich, avec de nombreuses
images liées à la mode de cette époque venue de France et des gravures
de coiffures allemandes.
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1783. BONNET
A LA CANDEUR, BONNET DANS LE COSTUME ASIATIQUE DIT AU MYSTERE,
BAIGNEUSE D’UN NOUVEAU GOUT, LE PARTERRE GALANT, TOQUE LISSE AVEC TROIS
BOUCLES DETACHEES, COIFFURE EN CROCHETS AVEC UNE ECHELLE DE BOUCLES,
BONNET AU LEVANT, POUF D’UN NOUVEAU GOUT, COIFFURE EN ROULEAUX AVEC UNE
BOUCLE, TOQUE A L’ESPAGNOLETTE, CHAPEAU D’UN NOUVEAU GOUT, CHAPEAU
TIGRE … Almanach de mode - 1783. Souvenir à
la Hollandoise, enrichi de
nouvelles coëffures les plus galantes, où se trouve celle de
l’Insurgente, faisant suite à Almanach de Toilette, et au Bijou dédié
aux Dames de bon gout, qui se vend séparément avec tablettes
économiques, perte et gain, Paris, Desnos, 1783. Ce titre
est complété par : Les Fleurs de toutes saisons,
Etrennes à la Mode, Petit nécessaire indispensable aux Dames qui ont le
bon goût de la Toilette, Souvenir à l’Anglaise & Hollandaise.
Avec Figures, Chansons, Perte & Gain. Il s’agit d’un
in-18 (11 x 7 cm). Chaque coiffure est présentée par son nom, suivi
d’une chanson, puis sur une autre page d’un commentaire sur son
appellation et d’une gravure très fine et coloriée la présentant sur
une femme de buste, dans un médaillon au dessous duquel est indiqué le
nom : Bonnet à la candeur, Bonnet
dans le Costume Asiatique dit au mystère, Baigneuse
d’un nouveau goût, Le Parterre galant, Toque lisse
avec trois boucles
détachées, Coeffure en crochets avec une échelle
de boucles, Bonnet au Levant, Pouf
d’un nouveau goût, Coeffure en rouleaux avec une
boucle, Toque à l’Espagnolette, Chapeau
d’un nouveau goût, Chapeau tigré… Cela
est suivi de pages servant « pour écrire à chaque jour de la
Semaine, ses Pensées, rendez-vous, Souvenirs, Etc. » et
d’autres « pour écrire dans les intervalles de chaque jour du
mois la Recette & Dépense de la Maison, la Perte &
Gain, & à la fin se trouve une Table de Récapitulation pour
chaque mois, & autres feuillets blancs pour écrire ses affaires
particulières, & ce que l’on désirera, avec le Stylet adapté au
Livret, qui en fait la fermeture. » Les dernières pages
contiennent le calendrier de l’année 1783. La couverture est de
l’époque. Elle possède un emplacement en trois parties pour un stylet
permettant de fermer le livre dont La reliure est dans son maroquin
rouge d’origine, avec triple filet, dos orné, pièce de titre de
maroquin vert et tranches dorée. Les nombreuses variétés de coiffures
fournissent les sujets les plus récurrents des gravures de ces ouvrages
dédiés à la Mode. C’est le cas dans cette composition de l’éditeur
parisien Desnos qui publie dès 1777 divers almanachs contenant des
gravures de Mode et des textes sur ce sujet comme : Almanach
de la toilette et la coëffure des dames françaises et romaines
présentant des coiffures en médaillons coloriées dans un in-24, dès
1781 le Bijou des Dames (in-18) et le Recueil
général des costumes et des modes (in-18), en 1782 Les
jolies Françaises, leurs coiffures et habillements (in-24).
Tout cela est suivi en 1783 par l’almanach que nous présentons ici et
qui, comme il est écrit dans le titre, vient compléter les deux
premiers. Après lui, l’éditeur Desnos continue à en publier de
nouveaux. Le genre dédié à la mode disparaît peu à peu à la Révolution.
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DEUXIEME MOITIE DU XVIIIE
SIECLE. TOILETTE
FLORENTINE AVEC L’ELEGANT CHAPEAU DES CHAMPS ELYSEE Gravure
du XVIIIe siècle rehaussée à l’aquarelle à l’époque. Filigrane en forme
semble-t-il de clés. Cette élégante est en promenade avec son petit
chien et son chapeau rehaussé de plumes, de fleurs, de rubans et
semble-t-il de gazes. Dimensions : 18,5 x 30 cm sans les
marges et 26,5 x 41,7 cm pour la feuille entière. Très belle
gravure d'époque XVIIIe siècle.
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DEUXIEME MOITIE DU XVIIIE
SIECLE. CHAPEAU
A LA BOSTONIENNE, CHAPEAU A LA VOLTAIRE, NOUVEAU CASQUE A LA MINERVE OU
LA PUCELLE D'ORLEANS, ET CHAPEAU A LA COLONIE.
Gravure de Mode du XVIIIe siècle, de l’époque, en 4 vignettes
représentant des dames en buste coiffées de chapeaux : Chapeau
à la Bostonienne, Chapeau à la Voltaire, Nouveau
Casque à la Minerve ou la
Pucelle d'Orléans, et Chapeau à la Colonnie
(orthographe de l’époque). La gravure avec ses marges fait 35 x 23,5 cm
et sans 27,4 x 21,1 cm. Petites taches et déchirures dans les marges.
La peinture est de l’époque. On remarque les charmantes couleurs plus
ou moins pastel. Les gravures sont un autre moyen de divulguer la Mode
au XVIIIe siècle. Elles offrent des exemples de coiffures ou d’habits à
la mode du jour ou des années précédentes. Elles sont envoyées en
province et dans le monde entier pour servir de référence aux
marchandes de mode, coiffeurs et dames. Elles sont vendues sous la
forme de suites (parfois reliées entre elles) ou au détail. Elles sont
un témoignage capital de la divulgation des modes au XVIIIe siècle.
Fréquentes à l’époque, ces estampes sont très rares aujourd’hui.
Certaines recensent des modes vieilles de plusieurs siècles et prouvent
qu’il y avait alors une véritable culture de la Mode et de son histoire
qui n’est pas si éloignée de la notre avec ses nouveautés portées par
les fabricants (dont certains sont de véritables ateliers de
haute-couture) et autres artisans coiffeurs … ayant eux aussi leurs
figures de proue.
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1785. BONNET
A LA CHERUBIN, VU SUR LE COTE – BONNET A LA CHERUBIN, VU PAR DEVANT –
CHAPEAU A LA SAINT DOMINGUE – LE MEME CHAPEAU VU SUR LE COTE – CHAPEAU
A LA MINERVE BRETONNE – COIFFURE DE MME DUGASON DANS LE ROLE DE BABET,
A LA COMEDIE ITALIENNE – COIFFURE DE MLLE S. HUBERTI DE L’ACADEMIE
ROYALE DE MUSIQUE – COIFFURE DE MLLE MAILLARD DANS LE ROLE D’ARIANE,
OPERA – NOUVEAU CHAPEAU A LA FIGARO – NOUVEAU CHAPEAU A LA
CHARLOTTEMBOURG – COIFFURE A LA NOUVELLE CHARLOTTE – COIFFURE DE LA
BEAUTE DE ST JAMES. Grande estampe du XVIIIème siècle
représentant la planche n°1 de la 13 ème suite de douze différentes
coiffures (chapeaux, bonnets, charlottes) à la mode en 1785.
Gravure sur cuivre sur papier vergé de l’époque gravée par Dupin
d'après Desrais et publiée Chez Esnaults et Rapilly à la ville de
Coutances, A Paris, Avec Privilège du Roi. Dimensions 43 x 28 cm et 28
x 23 cm sans les marges. La date indiquée de 1785 est très proche de
celle de l’édition (fin du XVIIIe siècle) comme le montrent divers
éléments tels : les dates des auteurs Desrais et Dupin, la
période où la maison d’édition indiquée sévit, le type de papier
utilisé et son filigrane, le Privilège Du Roi antérieur à 1794 ...
Nicolas Dupin est un graveur actif à la fin du XVIIIe siècle et
Claude-Louis Desrais (1746-1816) est un peintre à l’origine de
nombreuses gravures de mode comme : Mode du jour, Le
Serail en Boutique, Promenade
du Boulevard des Italiens… de même que de diverses estampes
répertoriant les modes de l’époque comme celles de la revue : Cahiers
de Costume Français. Quant à Esnaults et Rapilly se sont des
vendeurs/éditeurs de la fin du XVIIIe siècle qui ont publié de
nombreuses gravures récapitulant les modes de leur siècle, dont
plusieurs sont d’après Desrais et gravées par Dupin. On peut en voir
quelques-unes sur le site de la Réunion des Musées Nationaux (http://www.photo.rmn.fr) en
faisant une recherche par Desrais Claude-Louis (1746-1816). Sur ce même
site il y a une gravure semblable à la notre : Cliquer ici mais coloriée. Texte
de la gravure : 13 e Suite de Coeffures à la mode,
en 1786. N°1 – Bonnet à la Chérubin, vû sur le côté – Bonnet à la
Chérubin, vû par devant – Chapeau à la Saint Domingue – Le même chapeau
vû sur le côté – Chapeau à la Minerve Bretonne – Coëffure de Mme
Dugason dans le rôle de Babet, à la Comédie Italienne – Coeffure de
Mlle S. Huberti de l’Académie Royale de Musique – Coeffure de Mlle
Maillard dans le rôle d’Ariane, opéra – Nouveau Chapeau à la Figaro –
Nouveau Chapeau à la Charlottembourg – Coeffure à la nouvelle Charlotte
– Coeffure de la Beauté de St James – Desrais del. Dupin sculp. – A
Paris chez Esnauts et Rapilly, rue S. Jacques, à la Ville de Coutances.
Avec Privil du Roi.
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1786. DEUXIEME
MOITIE DU
XVIIIE SIECLE. DEUX
COIFFES. Cette gravure est la planche 2 du
« 30e Cahier » de la « 2e Année »
du Magasin des modes nouvelles françoise et angloises.
Il s’agit d’une estampe originale, peinte à l’époque avec de
particulièrement belles couleurs. Elle peut être datée précisément de
1786. Le dessinateur est Defraine et le graveur Duhamel
(1736-après1800). Elle représente deux jeunes filles de profil avec
leurs coiffures et habits. Créée tout d’abord sous le nom de Cabinet
des Modes et éditée par le libraire Buisson, cette revue
devient après une année le Magasin des modes nouvelles
françaises et anglaises. 132 numéros sont parus entre le 17
novembre 1785 et le 21 décembre 1789. Le Cabinet des Modes,
est la première revue de mode française à périodicité régulière. Le
titre complet, retranscrit ci-après dans l’orthographe de l’époque,
indique quels genres de textes et gravures on y trouve :
« Cabinet des modes, ou les Modes nouvelles,
décrites d’une manière claire & précise, & représentées
par des planches en taille-douce enluminées. Ouvrage qui donne une
connoissance exacte & prompte, tant des habillemens &
parures nouvelles des personnes de l’un & de l’autre sexe, que
des nouveaux meubles de toute espèce, des nouvelles décorations,
embellissemens d’appartemens, nouvelles formes de voitures, bijoux,
ouvrages d’orfèvrerie, & généralement de tout ce que la mode
offre de singulier, d’agréable ou d’intéressant dans tous les genres.
» Les estampes présentent donc des modèles en pied ou en buste, des
meubles, des voitures … toutes sortes de choses à la mode. La gravure
ici a une largeur de 10,5 cm et une hauteur de 19,4 cm et est présentée
dans un sous-verre de 18 x 26 cm.
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1789.
ALMANACH
DE GOTHA. Délicieux petit almanach de 10,3 x 7 cm avec
reliure carton et parchemin usée. Tranches dorées. Intérieur frais. Almanac
de Gotha contenant diverses connaissances curieuses et utiles pour
l’année 1789, Gotha chez C. G. Ettinger. Frontispice de
coutume, page de titre suivie de quatre gravures de mode intitulées
« Coiffures de Paris » (Coeffures de Paris)
avec deux planches de modèles en bustes et deux planches de
chapeaux : Chapeau à la Theodore ; Chapeau
de velours noir ; Chapeau à la Provençale ;
Chapeau/bonnet mis sur une baigneuse ; Pouf à la
Tarare ; Coiffure simple ; Chapeau/bonnet à
créneaux ; Bouffant et frisure en crochets ; Chapeau
à la Théodore ; Chapeau avec aigrette esprit de
plumes ; Autre Chapeau à la Tarare ; Bonnet à gueule
de Loup ; Bonnet à grande gueule de Loup ; Chapeau à
la Tarare ; Autre Chapeau bonnette ; Simple chapeau à
la Tarare . Suit une « Explication des estampes tirées des
anecdotes et traits caractéristiques de Frédéric le Grand roi de
Prusse. » avec les gravures dans le calendrier. Feuille
dépliante de la « Généalogie de la Maison de Saxe »
avec ensuite la « Liste généalogique des princes &
Princesses de l’Europe ». Puis on trouve divers articles comme
celui « Sur la manière de régler et de conduire les montres de
poche », « De la mesure du temps »,
« Le jeu de l’Escarpolette employé comme remède dans la
pulmonie », « Repas des chinois »,
« Courses de chevaux au trot en Hollande »,
« Sur les différentes écoles de peinture »,
« Chefs d’œuvre. Automates de Mr. Droz. »,
« Poids » avec un « Rapport des différents
poids dans les principales villes de l’Europe. » … Dans les
« Principales découvertes faites en Europe depuis quelques
Siècles », on apprend que « Les Pantoufles
sont une invention du seizième siècle. La mode des Talons
hauts aux souliers des Dames nous est venue
d’Espagne » ; « Dès les temps les plus
reculés on se servait déjà des Parasols dans tous
les pays chauds. Les Italiens les appellent Umbrelle,
& c’est de chez eux que la mode est passée dans le Nord. Les Parapluies
n’existent que depuis environ un siècle. Les premiers étaient de toile
cirée. » ; « Les premières Perruques
furent faites à Paris l’an 1620. » ;
« L’usage de la Poudre à cheveux dont on
se sert aujourd’hui, ne remonte pas au-delà du seizième siècle,
& même sur la fin du siècle passé, il n’y avait que les
comédiens seuls qui s’en servaient, encore n’était-ce que sur le
théâtre. Ils avaient soin de se peigner & de se dépoudrer quand
ils en sortaient. » ; « Pline attribue
l’invention du Savon aux anciens
Gaulois. » ; « L’Empereur Eliogabale est le
premier qui porta l’an 220, une habit tout de Soie. » ;
« L’art de Tricoter avec des broches a
été inventé au commencement du 16 e siècle. ». Dans l’article
intitulé « Inventions de Luxe & de
Commodité. », on a de véritables publicités :
« Monsieur Pain marchand – parfumeur à
Paris a inventé pour la peau, une pâte liquide, ou une espèce de baume,
qui la rend douce, & et n’est pas
nuisible. » ; « Madame Tasse
marchande de fard de la cour, demeurant à Paris rue coquillère vend un
fard rouge sans odeur, préparé avec [ l’essence de Saquis ??] ;
plante, dont les sultanes du sérail de Constantinople, usent de
préférence. Un pot de ce fard conte 12, 18, & même 30
livres ». Dans « Connaissance de différentes
marchandises » on trouve tout un article (pp. 94-96) sur les
« Gants » [l’orthographe a été changée car
dans l’article c’est écrit « gand »] : « Les
gants sont une pièce d’ajustement très ancienne. Les premiers qu’on
fit, étaient sans doigts. Ce ne fut que dans le moyen âge, que les
ecclésiastiques commencèrent à en porter. Dans l’ancien temps le don
d’un gant, était la ligne de la cession d’une possession ; un
gant jeté à une personne était un défi. En France, il était défendu aux
juges royaux d’être gantés pendant leurs séances. On fait des gants, de
peau, de toile, de laine, de coton, de lin, de fil, de soie etc.
& des gants fourrés. […] On coupe ordinairement les
gants de femmes tout d’une pièce excepté le pouce qu’on coupe à part
dans toutes les espèces de gants, & le bord des gants d’hommes.
Pour faciliter le coupe des gants on se sert d’un patron, ou modèle de
papier, qu’on étend sur la peau. On dit que pour qu’une paire de gants
soit bonne, il faut que trois royaumes y contribuent, c. à d. que
l’Espagne doit fournir la peau, la France la coupe &
l’Angleterre la façon. Les meilleurs gants blancs de France, se font
maintenant à Paris, & à Vendôme. On portait autrefois des gants
parfumés, qui venaient des royaumes d’Espagne & de Naples, les
plus renommés étaient ceux de Nevoli, & de Franchipane cette
mode est presque tombée… ».
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1796.
CASQUE DE MERVEILLEUSE.
Il s'agit de la moitié droite de la gravure (technique du pointillé) de
Louis Darcis d'après Carle Vernet (1758-1836) datant de 1796 et
intitulée « Les Mérveilleuses ». Dimensions : 25,3 x 14,4 cm. |
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1797.
COIFFURES
EN OREILLES DE CHIENS. CAFE DES INCROYABLES.
Ma parole d’honneur ils le plaisante. 1797. Gravure
présentant un café où se réunissent des Incroyables en 1797. Le titre
reprend une de leurs expressions récurrentes : « Ma
parole d’honneur » (prononcer « ma paole
d’honneu ») ; et la suite est volontairement
humoristique puisque le « ils le plaisante » est dans
une orthographe sens dessus dessous faisant justement référence à leur
façon de prononcer. Tous les Incroyables sont ici affublés d’une
perruque blonde (ou d’une coupe ?) 'en oreilles de chien',
c'est-à-dire, comme on le voit, les cheveux coupés sur le dessus,
tombant sur les côtés, longs au dos et tressés pour être remontés
derrière la tête. Certains portent des chapeaux qui sont de deux styles
différents. Ils ont deux boucles d’oreilles rondes et assez grandes,
une cravate qui couvre le menton, une culotte, des bas avec des motifs,
des souliers pointus… Ils tiennent des cannes ; ont des
lunettes, des faces-à-main ou une lorgnette. Un garçon sert du café. Le
décor est de style néo-classique et le dessinateur/graveur (qui a signé
RLL) s’est représenté lui-même sur la droite dans l’ombre, avec son
stylet. Cette gravure fait 27x37cm. Elle est d’époque (1797). Elle a
été peinte. L’estampe est vendue avec un sous-verre (35,5x45 cm) et une
marie-louise neufs. La gravure a été collée, il y a plusieurs dizaines
d’années sans doute, sur un support en bois aggloméré assez épais. Elle
est un peu accidentée et usée. C’est un témoignage remarquable. Il ne
s’agit pas là d’une caricature d’Incroyables comme on a l’habitude d’en
voir à cette époque ; mais la scène choisie montre ceux-ci
s'amusant à se reluquer les uns les autres ou lorgner d’autres
personnes extérieures à leur cercle. Leurs manières semblent élégantes
et amusées, et leur façon de regarder d’une manière ostentatoire les
autres est très française en opposition aux anglais qui ne se
permettraient pas cela. Ici ceci est particulièrement accentué, presque
caricaturé, par les postures et tous les objets qui leur servent à
observer et avec lesquels ils jouent. Il s’agit d’un document
d’exception et rare sur les Incroyables, même si les Merveilleuses
manquent au tableau.
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1798. COIFFURE
EN TRESSES . Le modèle de cette gravure du Journal des Dames et des Modes
(planche 147), de l’An 7 (1798), porte une tunique à la
grecque et un drapé. Seule sa coiffure est décrite :
« Coeffure en Tresses ». L’ancien propriétaire de
cette estampe a inscrit au crayon la date, celui-là même sans doute qui
l’avait collée par un côté sur un autre papier dont il reste une trace
au dos. Cette estampe est un original de la fin du XVIIIe siècle.
Dimensions : 20 x 12 cm.
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1800. COIFFURE
ANTIQUE. Dans cette gravure du Journal des Dames et des Modes,
datée de l’An 9 (1800), le texte indique
« coiffure Antique » : « Coeffure
Antique ornée de Perles. Robe à taille longue ». Il s’agit de
l’estampe 320. La tunique est ceintrée haut, comme c’est la mode à
l’époque. Elle a des motifs en feuilles de chêne, alors que le châle
lui a des fleurs et des feuilles d’acanthe. L’ancien propriétaire de
cette estampe a inscrit au crayon la date, celui-là même sans doute qui
avait collée l’image par un côté sur un autre papier dont il reste une
trace au dos. Cette estampe est du début du XIXe siècle.
Dimensions : 20 x 12 cm.
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1801-1802. MISE D'UN JEUNE HOMME.
Planche 363 de l'an 10 provenant du Journal des Dames et des Modes, de
19,8 x 12,4 cm, avec pour légende : « Mise d'un Jeune
Homme ».
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1802. CHEVEUX
COURTS A LA TALMA. Gravure d'époque 1802, représentant
le comédien Talma dans Cinna, pièce de Pierre
Corneille (ici marquée de Racine). François-Joseph Talma (1763-1826)
joue les rôles des personnages antiques tels qu'ils sont habillés à
leur époque, ce qui est très nouveau et moderne. Il contribue à lancer
la mode antique ; en particulier celle des cheveux courts.
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1802 CHAPEAU DE MIRLIFLORE. Cette
gravure est
avec le titre « Costume Parisien ». Il s'agit sans doute
d'une copie étrangère du Journal des Dames et des Modes
mais de l'époque ; car la véritable planche n'a pas cette
numérotation. Cette revue est par exemple copiée en Allemagne
quelques semaines après l'édition originale. Elle est
datée de 1802. Planche 19. Avec comme intitulé : « Costume
de Bal ». Le garçon a un grand chapeau de mirliflore et la jeune
femme une coiffure surmontée d'un épis. Certaines portent même une ou
plusieurs plumes à cet endroit.
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DEBUT DU XIXE
SIECLE. CADENETTE.
Gravure de la première moitié du XIXe siècle. Elle a
pour titre : « Les Oublies ». Les oublies seraient des
petites gaufrettes, ayant la forme d'un cône, vendues par d'anciens
soldats avec sur leur tambour un système de loterie. L'estampe
représente peut-être un fils de soldat, ayant l'allure d'un Muscadin
face à des Merveilleuses. Les Merveilleuses sont habillées à la mode du
tout début du XIXe, c'est-à-dire dans des tuniques et drapés à
l’antique. Le soldat quant à lui porte le chapeau caractéristique, la
coupe de cheveux tombant sur les côtés du visage et une natte au dos
(longue tresse appelée ‘cadenette’ et souvent attachée derrière la tête
par un peigne). Son costume est assez rustique bien que typique, et ses
chaussures ont la forme de sabots. Cette gravure est très
émouvante de par sa simplicité, les personnages qu’elle met en scène et
son thème. Le
dessinateur est le baron François-Joseph Bosio (1768 -1845) dont on
peut voir d’autres gravures (cliquez ici) sur le site de la
Réunion des Musées Nationaux avec cette même
signature : ‘D. Bosio' . Le graveur est Nicolas Schenker (1760
– 1848). On remarque l’aiguille de l’horloge en forme de fleur de lys
et de lune, les attitudes des personnages et les mouvements des
doigts ; et puis la petite fille blonde qui dépasse à peine la
taille de l’horloge mais qui semble indiquer le futur.
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1830. LE COIFFEUR DE
1830. Lithographie originale : caricature. Se faire
coiffer est un acte important de la vie de l’élégance. Le coiffeur qui
connaît son métier sait toute la portée de ses ciseaux et la gravité de
son geste. Comme on le devine par son mouvement, c’est un artiste qui
tient dans ses mains la vie mondaine de sa cliente. Tous ses muscles
sont tendus vers sa mission. Il est armé comme un hussard, une paire de
ciseaux sur la hanche et un peigne en arme légère dans les cheveux.
L’effort qu’il déploie est gorgé de toute la verve qui donne en France
les révolutions : celle de 1789, celle artistique des
Romantiques, celle des Trois Glorieuses. Évidement, tout cela est
ironique ! Cette lithographie date de la Monarchie de Juillet (1830 et
1848) qu’elle critique. L’intérieur de la scène est bourgeois et
luxueux, dans le goût de cette époque. Le coiffeur est chic, et
l’occupation très futile. Cela contraste avec l’autre thème de cette
estampe qui est la Révolution française, suggéré par les deux tableaux
ayant pour titre des batailles révolutionnaires célèbres :
Jemmappes et Walmy (Jemappes et Valmy) et le bonnet tricolore que tient
la jeune femme tout en disant : " Pauvre liberté,
qu’elle queue !! " ce qui peut se traduire
par : " Pauvre liberté, quelle
fin !! ". Ces deux batailles particulièrement
difficiles ont permis à la Révolution de s’établir et à la ‘liberté’ de
s’installer pour qu’une femme puisse se faire coiffer sa queue (de
cheveux). On peut y lire les autres inscriptions suivantes :
" La Caricature (Journal)
N°61 " ; " Pl. 124 " ;
" Lith. De Delporte " ; " On
s’abonne chez Aubert galerie véro dodat ". La maison d’édition
Aubert est créée en 1829 et située à Paris au Passage Véro-Dodat. Elle
publie La Caricature à partir de 1830 jusqu’à la
fin du titre en 1843. Il s’agit d’un hebdomadaire satirique illustré.
Elle édite à part des lithographies des images du journal sous la forme
de feuilles volantes, comme celle-ci.
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DAME
SE COIFFANT. Gravure d'une femme à sa toilette. Livre
du XVIIIe siècle. Cette femme est représentée à sa toilette. Sur la
table divers éléments sont reconnaissables. Il y a la boîte à poudre
avec la houppe, des boîtes (à mouches, à fard…), des petits pots
couverts. Ces objets peuvent être en différentes matières précieuses
comme l’or, l’argent, la porcelaine, la faïence, le verre, le cristal…
Le miroir est toujours présent, parfois partiellement couvert d’un
tissu. Derrière elle, il y a le pot de chambre.
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Cliquez
ici pour voir les détails du tome I
Cliquez
ici pour voir les détails du tome II
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COIFFEURS
et PERRUQUIERS - BARBIERS (- BAIGNEURS -
ETUVISTES). Robert, Estienne (1723-1794), Causes
amusantes et connues, tomes I et II, Berlin (i.e.
Paris), 1769 et 1770. Première édition complète en deux volumes in-12
d’à peu près 16 x 10 cm.
Le tome I est particulièrement intéressant pour la gravure en pleine
page illustrant la page 66 et qui représente une chambre à coucher avec
une marotte porte-coiffe, c'est-à-dire un objet sur lequel on pose sa
perruque ou son chapeau. A partir de la page 367 à la page 390 est
relaté un différent entre des coiffeurs et des barbiers-perruquiers,
les premiers se plaignant que les seconds veulent leur prendre leur
place : « Nous sommes par essence des Coiffeurs des
Dames, & des fonctions pareilles ont dû nous assurer de la
protection, mais cette protection a fait des envieux ; tel est
l’ordre des choses. Les Maîtres Barbiers-Perruquiers sont accourus avec
des têtes de bois à la main ; ils ont
eu l’indiscrétion de prétendre que c’était à eux de coiffer celles des
Dames. […] Le Coiffeur d’une femme est en quelque sorte le premier
Officier de la toilette ; il la trouve sortant des bras du
repos, les yeux encore à demi-fermés, & leur vivacité, comme
enchaînée par les impressions d’un sommeil, qui est à peine évanoui.
C’est dans les mains de cet Artiste, c’est au milieu des influences de
son Art, que la rose s’épanouit en quelque sorte, & se revêt de
son éclat le plus beau ». La plainte « POUR les
Coëffeurs des Dames de Paris. » est assez amusante car elle
met en valeur le métier de coiffeur en le décrivant comme un art
libéral et dénigre celui de perruquier. On apprend ainsi beaucoup de
choses sur ces deux métiers et combien ceux-ci étaient considérés à
l’époque, les premiers n’hésitant pas à se comparer à des artistes.
Page 376, un passage fait référence à la coquetterie exagérée des
« Petits-Maîtres » dont les coiffeurs concèdent la
tête aux perruquiers afin de ralentir l’élégance affectée de ces
raffinés. Page 379, on remarque que le métier de Perruquier comprend
aussi celui de barbier, baigneur et étuviste. Nous apprenons qu’à Paris
en 1769, il y a près de 1200 coiffeurs (p.388) sans compter les
perruquiers. Dans le tome II, pp.338-358, il est question de
perruquiers-barbiers qui jaloux du succès d’un de leurs confrères, lui
volent tous ses effets. Outre la gravure non signée qui dépeint la
scène, l’intérêt est aussi dans le texte où on apprend de nombreuses
choses sur ce métier avec par exemple un recensement des effets d’un
perruquier-barbier : perruques, cheveux, rasoirs, plats à
barbe, savonnettes, têtes, boites, essences, poudres, boites à poudre,
peignes, étuis, boîtes à perruques …
Reliures d’époque en cuir usées. Dos à cinq nerfs avec une pièce de
titre en maroquin rouge et fers chardons. Tome I avec la coiffe
supérieure et les mors endommagés. La tranche de queue du tome II est
abîmée. Les plats sont fatigués et tachés et les coins rognés. Mais la
reliure est solide. Il manque une feuille de garde au tome I mais les
deux volumes sont complets avec toutes les gravures (huit en pleine
page), les vignettes et les culs-de-lampe. Quelques pages sont un peu
cornées et avec quelques taches. Le tome I a quelques petites
déchirures ne gênant pas le texte. La page 108 du tome I a une
déchirure mais le texte reste lisible. Ensemble correct. Ex-libris
écrit à la main la plume à l’époque sur chaque les deux pages de titre.
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Cliquez sur la photographie pour des détails |
LA
HAUTEUR DES PANACHES.
Mercier, Louis-Sébastien, Tableau de Paris,
Nouvelle édition, Corrigée et augmentée tome III, Amsterdam, 1783. Le
chapitre CCCCXIX est consacré à la 'Hauteur des panaches'.
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PERRUQUIER BAIGNEUR,
NOUVELLES PERRUQUES. Planche 15. Signature :
« Benard Direxit ». Encyclopédie ou Dictionnaire
raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et
d'Alembert. Dimensions : 32 x 46,5 cm et 24,3 x 35,3 cm sans les
marges. Cette estampe est du XVIIIe siècle. Filigrane 'CMF' et figure
ressemblant à un aigle.
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DAME SE FAISANT COIFFER. Gravure
du XVIIIe siècle ou du début XIXe siècle de 23,6 x 17,2 cm représentant
une dame à sa toilette avec deux de ses servantes avec l’inscription en
dessous :
Lise s’en va changer d’humeur et de visage,
Après avoir passé près de son cher êpoux
Toute la nuit comme un hibou,
Pour qui donc ce bel êtalage ?
N. Lancret pinx. M.
Horthemels sculp. A Paris chez M. Horthemels rue S. jâque au Mecenas.
Estampe d'époque collée
sur du papier contemporain.
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Cliquez
sur la photographie pour des détails
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