Représentations d'incroyables et de merveilleuses aux
XIXe et début XXe siècles
Les
incroyables, les merveilleuses et les muscadins sont ensemble un thème
très
présent jusqu'aux années 1930. Le XIXe siècle, encore en partie
royaliste (Louis
XVIII, Charles X et Louis Philippe), affectionne ce sujet... en
particulier pour se déguiser à leur manière lors du carnaval. Le
début du XXe siècle, qui redécouvre la mode du Directoire (1795-1799),
remet en vogue ce sujet. Le plus souvent ces images sont d'un goût
baroque... très rococo comme on disait alors. J'en présente ici
quelques-unes.
Photographie du haut :
Gravure d'Eugène Isabey (1803-1886) intitulée Le Petit Coblentz, boulevard de Gand,
datant de 1878-1880, avec des personnages renommés du
Directoire se promenant sur le boulevard : Vestris, le prince Murat,
Garat, Mme Récamier, Bonaparte, Talleyrand... Eugène Isabey est le fils
du miniaturiste Jean-Baptiste Isabey (1767-1855) qui est sans doute lui
aussi dessiné.
Photographie
de gauche : Biscuit, probablement du début du XXe siècle, sans
doute autrefois peint (il en reste des traces), en forme de muscadin.
Photographies
de droite et ci-dessous : Gravures
provenant du livre de 1875 intitulé Costumes
du Directoire
comprenant trente eaux-fortes de A. Guillaumot fils (d'après des
dessins de « MM. Eugène Lacoste et Draner ») de costumes de
merveilleuses et d'incroyables tirés de la pièce de Victorien Sardou
intitulée Merveilleuses.
Photographies
ci-dessous : Dessins
à gauche sur porcelaine et à droite sur papier.
Photographies
ci-dessous : Image
d’Épinal avec des chansons tirées de l'opéra-comique La Fille de Madame Angot. La
gravure a pour titre : « Les conspirateurs ».
Article
publié
le 20 août 2015 par LM
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